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    Je ne me souviens pas de la première fois
    Ou seulement des bribes une vague tristesse
    Ces gens vêtus de noir ces visages sans liesse
    Et devant très fleurie une grande caisse en bois

    Voir mon père pleurer et ma mère impuissante
    Où est grand-mère elle qui sait consoler si bien
    Elle est partie sereine pour retrouver les siens
    T'a suivie me laissant une âme défaillante

    Ô combien de pensées tu as nourri le temps
    De mon adolescence angoisse désespoir
    Pourquoi aimer vivre donner et recevoir
    Et finir par te suivre inexorablement

    T'oublier quelque temps t'entendre de nouveau
    Séductrice prometteuse d'une fuite possible
    Lutter ne pas vouloir encore être ta cible
    Quand de la vie les peines me cachaient tout le beau

    Un jour flirter si fort passer tout près de toi
    Soudain prendre conscience de ce sombre intérêt
    Ne plus vouloir de toi pas maintenant s'il te plaît
    Retrouver de la vie les plaisirs et les joies

    Toi la mort toi la vie liées indivisibles
    Etes-vous une fin ou un commencement
    Comme à la pluie succède toujours le beau temps
    Aujourd'hui à la mort je me dis… sensible

    Théa d'Albertville
    10 août 2001
    Vuisternens-en-Ogoz

    Croquis_de_la_Faucheuse


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