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Que ne te souviens-tu encore
Du jour où la terre t'a vu naître
De la tendresse de ces êtres
Qui t'ont soutenu dans l'effort
GrandirA l'école chaque semaine
Au savoir tu as eu accès
Petit à petit ses effets
Ont semé en toi une graine
ApprendreInquiétude de l'adolescence
Regarder les filles de loin
Penser n'en avoir pas besoin
Plus forte a été l'attirance
AimerLire un jour de la poésie
Se prendre pour Victor Hugo
Aligner assembler des mots
Parler de soi et de la vie
OserDire non au plafond craquelé
Le repeindre en bleu ou en rose
Retourner l'envers des choses
Regarder le ciel étoilé
RêverRefaire le lit tous les matins
Sortir respirer l'air les gens
Observer et perdre du temps
Laisser la télé dans son coin
RéagirBien regarder son désespoir
Refaire le chemin à l'envers
Se réjouir des arbres verts
De la vie la douceur du soir
EspérerTrouver une raison de vivre
Même si un temps elle se cache
En faire son essentielle tâche
Jusqu'au moment où elle se livre
RevivrePuis quand le papillon tournique
Vers la lampe et va se brûler
Dehors l'aider à s'en aller
Retarder son heure fatidique
ChangerThéa d'Albertville
28 mai 2003
Villarsiviriaux
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C'est un peu réducteur de me dire caillou
Mais au fond je m'en fous je connais ma valeur
Mon message "I love you" quand l'homme de grand coeur
M'achète quel bonheur et m'offre à sa chouchouM'en a fallu du temps enfoui dessous la terre
Loin de l'eau loin de l'air pour devenir diamant
Me trouver faut le faire dans la mine patiemment
Chercher chercher longtemps vouloir de vrai corsaireQuand j'arrive au grand jour je change de mains souvent
On m'achète on me vend marchandage toujours
On me taille patiemment me met dans du velours
Monte et descend le cours pour finir brillantA la bijouterie des gems je suis le roi
Trône en place de choix rend jaloux le rubis
Je vois beaucoup d'émoi dans les yeux des jolies
Qui de moi ont envie éclatant à leur doigtParfois je suis l'objet de sombres convoitises
Comme au temps des marquises on veut me posséder
Je voudrais à ma guise choisir chez qui rester
Qui m'aime pour mes reflets et non pour les devisesBijou caillou chou, je suis le carbone, le diamant...
Théa d'Albertville
27 mai 2003
Villarsiviriaux
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Du bord de la rivière où tranquille je repose
J'en vois passer des choses comme mon ami le lierre
Sur son arbre il s'enroule parfois me fait des signes
Quand ses feuilles il aligne et que la pluie s'écouleJe vois passer des filles de bien belles images
Au milieu des nuages quand elles se déshabillent
Elles viennent barboter me marchent sur le dos
Puis elles se jettent à l'eau plutôt que grelotterA la pêche à la ligne s'amusent les garçons
Mais les malins poissons en rient avec les cygnes
Quand l'orage s'approche l'eau se met en colère
S'enfuient les galoches oublient la rivièreUn jour une gamine qui m'avait trouvé beau
M'a relancé à l'eau restée triste ma mine
Depuis je reste là attendant qu'elle revienne
Qu'en passant elle me voit dans ses mains me reprenneThéa d'Albertville
23 mai 2003
Villarsiviriaux
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