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    En réponse à un "poème sans lendemain"

    J’ai trois vœux dans mon cœur
    Pour contribuer à la paix de l’humanité
    Pour garder l’harmonie de ma famille
    Pour faire le bonheur de mon bien-aimé

    J’ai trois colères à fleur de peau
    Pour trouver des moyens que s’arrête la guerre
    Pour exorciser les blessures de l’enfance
    Pour travailler à une sorte d’égalité

    J’ai trois pouvoirs dans mon âme
    Celui d’aimer pour le plaisir
    Celui de rire pour alléger
    Celui de choisir de quel côté je veux aller !

    Théa d'Albertville
    15 juin 2007
    Conches


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    Il est 4 heures, le jour n’est pas encore levé. Morphée m’abandonne.

    Il me revient des images.
    Je suis dans la piscine, sur le dos, je fais la planche. Je plonge dans le ciel. Deux oiseaux volent, virevoltent, décrivent des cercles, volent l’un derrière l’autre, danse de la séduction, éternel masculin, éternel féminin, éternelle attirance, pour que l’espèce continue, jusqu’à ce que peut-être, elle soit remplacée par une autre espèce, éternel recommencement.

    L’eau me berce. Je deviens sirène. Je goûte avec délice le silence du monde de l’eau. Je suis légère. Un simple mouvement de bras, un simple mouvement de jambe, et je me déplace, sans effort. Mon corps fait des vagues, se meut calmement. Et je me dis que toute l’eau de la terre se rejoint, quand mon amour est dans l’eau, nous sommes proches.

    A nouveau à l’horizontale, je respire, je me dis que tout l’air de la terre se rejoint, quand mon amour respire, nous sommes proches.

    Et je marche pieds nus dans l’herbe, je me dis que toute la terre de la terre se rejoint, quand mon amour marche, nous sommes proches.

    Et je sens le feu de la vie en moi, je me dis que tout le feu de la terre se rejoint, quand mon amour vit, nous sommes proches.

    Le pouvoir, une certaine forme de pouvoir croyons-nous avoir, nous les mammifères humains !
    Le vol des oiseaux, la danse des poissons, le monde animal, et végétal, et minéral, est-ce si différent ?
    Evolution depuis la première cellule jusqu’à l’homo sapiens sapiens !

    Et pourtant je pense à mon amour ! 
    A-t-il froid ? A-t-il peur ? Est-il réveillé ?
    Est-il enlacé dans d’accueillants bras de femme ?
    S’est-il endormi le désir assouvi ?
    Son désir s’est-il armé durant son sommeil ?

    Je le rejoins, mes pensées ont réveillé mon corps de femme qui devient cible.
    Là-bas, je me glisse près de lui. Ma respiration se promène sur son dos. Ma bouche gourmande le couvre de baisers.

    Ici, les oiseaux chantent. Il est 5 heures.
    Je vais calmer ce corps et demander à Morphée de m’enlacer encore.

    Théa d'Albertville
    15 juin 2007
    Conches

    yourte-go-voyages-mongolie 


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    Envies de vous dire quelque chose
    Sans savoir quoi exactement
    Et d'oublier un peu la prose
    Pour la rime pompeusement

    Envie d'écrire revenue
    Par votre lecture réveillée
    Pour vous toucher par de menus
    Brins de l'esprit émoustillé

    Envie de vous plaire par les mots
    Démonstration intellectuelle
    Danger de faire partie des sots
    Qui couchent la rime à la pelle

    Envie de fond et non d'effet
    De me livrer un peu de l'âme
    Vous imaginer satisfait
    De recevoir de cette flamme

    Envie de voyages joyeux
    Où âme et esprit se rejoignent
    Où l'imagination vient des cieux
    Pour vous emmener en Cocagne

    Envie d'annihiler l'espace
    Et que le temps n'existe plus
    Puis pour un instant être en face
    Et celui d'après n'être plus

    Envie enfin de l'harmonie
    Des êtres qui savent s'aimer
    Sans fin, sans début, infini
    Pour bonifier l'humanité

    Théa d'Albertville
    7 juin 2007
    Conches


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