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La suite des poèmes de Théa, toujours coquins, pour ceux qui aime le genre de textes audacieux, gaillards, qui permettent de voyager au pays des désirs, au pays des plaisirs, en sensualité même !
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Il joue d'un corps de femme
Comme si c'était un violon
Il en approche l'âme
Qui murmure des sanglots longs
Et pour se rassurer il pose
Doucement la main sur le cœur
Savoir si la femme compose
Si elle feint l'ode au bonheur
Rassurez-vous amant vous êtes
Dans ce domaine un virtuose
Votre musique sent la rose
Théâtre d'Albertville
Dans le train pour Lausanne
7 août 2013Couple d’amants (nus) ,1913 (Alma Mahler et lui)
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J'aurai laissé la porte ouverte
Par le balcon pourras entrer
À mon corps tu auras pensé
Me trouveras posée offerteDoucement tu approcheras
Et pour un peu me réveiller
Caresses de la tête aux pieds
Mettre mon calice en émoi
Lentement j'ouvrirai un œil
Dirai des onomatopées
Dans mes bras je t'enfermerai
Je frémirai comme une feuille
Après ce qui se passera
Dans la pénombre de la chambre
Ce sera doux ce sera tendre
Après ce qui se passera
Ce sera toi ce sera moi
Et ça ma foi on le taira
Théa d'Albertville
Lausanne
3 août 2013
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