• heidemarie3

    "Personne d'autre que vous ne peut vous libérer. Ce petit livre va vous montrer comment." - Byron Katie
    Au sujet de Katie et "Le Travail" :
    En 1986, Byron Kathleen Reid (connue sous le nom de "Katie") s'est trouvée dans une impasse. En dix ans elle était devenue de plus en plus paranoïaque, coléreuse et déprimée. Elle avait peur de sortir de chez elle, et restait souvent au lit pendant des semaines, incapable même de se brosser les dents. Puis un matin, tout d'un coup, Katie s'est réveillée avec une tout autre perspective de la réalité, sans aucune idée de qui ou de "ce" qu'elle était. "Il n'y avait pas de moi. C'était comme si quelque chose d'autre s'était éveillé. 'Cela' avait ouvert les yeux. 'Cela' regardait à travers les yeux de Katie. Rien n'était reconnaissable.
    Et 'cela' était si émerveillé. 'Cela' était ivre de joie. Il n'y avait rien de séparé, rien d'inacceptable pour 'cela'."
    Ce qui s'était éveillé en Katie, c'était un processus d'interrogation.

    Byron Katie la fin de la souffrance


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  • la nuit nest jamais complete paul eluard

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  • ballots dans les champs

    Les ballots dans les champs à la fin de l'été
    Sonnent souvent le glas des passions éphémères.
    Assise sur la grève, elle contemple la mer
    Où le présent se noie dans son immensité.

    Le bras qui la retient guette avec anxiété
    Le moment de la fin, ce petit laps amer,
    Où chacun des amants devient célibataire
    Par quelques mots communs parlant d'éternité.

    Et quand l'instant approche et que la lune arrive,
    Quand s'efface aussi le contour de la rive,
    Les amants désunis, chacun de leur côté,

    Savent le temps venus d'avoir à se quitter.
    Ils le font tristement, en se lâchant la main,
    Car la saison des blés a scellé leurs destins.

    Nicolas Wharf
    8 août 2014


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  • cheval blanc

    Une histoire que Lao Tseu aimait à raconter :
    Un pauvre chinois suscitait la jalousie des plus riches du pays parce qu'il possédait un cheval blanc extraordinaire. Chaque fois qu'on lui proposait une fortune pour l'animal, le vieillard répondait :
    - Ce cheval est beaucoup plus qu'un animal pour moi, c'est un ami. Je ne peux pas le vendre.
    Un jour, le cheval disparut. Les voisins, rassemblés devant l'étable vide donnèrent leur opinion.
    - Pauvre idiot, il était prévisible qu'on te volerait cette bête. Pourquoi ne l'as-tu pas vendue ? Quel malheur !
    Le paysan se montra plus circonspect.
    - N'exagérons rien, dit-il. Disons que le cheval ne se trouve plus dans l'étable, c'est un fait. Tout le reste n'est qu'une appréciation de votre part. Comment savoir si c'est un bonheur ou un malheur ? Nous ne connaissons qu'un fragment de l'histoire. Qui sait ce qu'il adviendra.
    Les gens se moquèrent du vieil homme. Ils le considéraient depuis longtemps comme un simple d'esprit.
    Quinze jours plus tard, le cheval blanc revint. Il n'avait pas été volé. Il s'était tout simplement mis au vert et ramenait une douzaine de chevaux sauvages de son escapade. Les villageois s'attroupèrent de nouveau :
    - Tu avais raison, ce n'était pas un malheur mais une bénédiction.
    - Je n'irais pas jusque là fit le paysan. Contentons-nous de dire que le cheval blanc est revenu. Comment savoir si c'est une chance ou une malchance ? Ce n'est qu'un épisode. Peut-on connaître le contenu d'un livre en ne lisant qu'une phrase ?
    Les villageois se dispersèrent, convaincus que le vieil homme déraisonnait. Recevoir douze beaux chevaux était indubitablement un cadeau du ciel. Qui pouvait le nier ? Le fils du paysan entreprit le dressage des chevaux sauvages. L'un d'eux le jeta à terre et le piétina. Les villageois vinrent une fois de plus donner leur avis.
    - Pauvre ami, tu avais raison. Ces chevaux sauvages ne t'ont pas porté chance. Voici que ton fils unique est estropié. Qui donc t'aidera dans tes vieux jours ? Tu es vraiment à plaindre.
    - Voyons, rétorqua le paysan, n'allez pas si vite. Mon fils a perdu l'usage de ses jambes, c'est tout. Qui dira ce que cela nous aura apporté ? La vie se présente par petits bouts, nul ne peut prédire l'avenir.
    Quelque temps plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes gens du village furent enrôlés dans l'armée, sauf l'invalide.
    - Vieil homme, tu avais raison. Ton fils ne peut plus marcher, mais il reste auprès de toi, tandis que nos fils vont se faire tuer.
    - Je vous en prie, répondit le paysan, ne jugez pas hâtivement. Vos jeunes sont enrôlés dans l'armée, le mien reste à la maison, c'est tout ce que nous puissions dire. Dieu seul sait si c'est un bien ou un mal.  


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