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    La vie pure merveille aux pieds de trois bouleaux
    Eux qui quand il fait beau invitent au sommeil
    Ils sont comme une treille mais sans être barreaux
    Puisqu'ils montent si haut qu'ils séduisent le ciel

    Un peu plus loin les cloches des vaches carillonnent
    Dans les branches chantonne le vent en noires et croches
    Toutes sortes de mouches s'en mêlent monotones
    Le petit chat frissonne grimaçant de la bouche

    Juste un dernier sursaut et le sommeil le gagne
    Il s'endort et regagne un monde plein d'oiseaux
    Apprécier il fait beau pas si chaud qu'en Espagne
    En pays de cocagne vivre sous trois bouleaux

    Théa d'Albertville
    26 juin 2002
    Villarsiviriaux

    3-bouleaux


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    Quelque part au désert appelé Sahara
    Existe une oasis où elle traça des pas
    Un soir après souper promenade à la lune
    Dans ce havre de paix au beau milieu des dunes

    Etrange sensation de marcher de peu voir
    S'habituer et puis distinguer dans le noir
    Les palmiers devenus compagnons de voyage
    Complices invitation à ne pas être sages

    Ne rien dire un moment écouter le silence
    Observer dans le ciel ces éventails qui dansent
    Et puis parler un peu de la chaleur du vent
    Enfin n'importe quoi de la pluie du beau temps

    Se rapprocher toucher de son être la peau
    Embrasser son visage lui caresser le dos
    Sentir dans son corps l'envie se réveiller
    A l'intérieur d'elle son antre se mouiller

    Contre un de ces palmiers qui lui servit d'appui
    Il la prit par les hanches et son corps fléchit
    Débarrassée plus tôt de son blanc vêtement
    Elle sentit pénétrer son membre conquérant

    Le lent balancement de son corps contre lui
    La caresse intérieure de délices l'envahit
    Sentir se rapprocher l'instant inéluctable
    Le retenir encore le tenter maîtrisable

    Ne plus pouvoir attendre laisser aller les choses
    De ces ébats nocturnes faire récolte des roses
    Finir par sombrer dans un sourd tremblement
    Jouir fort et longtemps sous ce bleu firmament

    Les palmiers s'en souviennent dans cette allée là-bas
    Du plaisir partagé avec eux une fois
    S'ils pouvaient comme elle en parler elle prédit
    Qu'ils en feraient aussi un peu de poésie

    Théa d'Albertville
    25 juillet 2001
    Vuisternens-en-Ogoz

    Thea - Dans une allee de palmiers

    ksarghilane8


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