• chacun personne quelquun toutlemonde

    votre commentaire
  • clair de lune

    La lune a un effet à nul autre pareil.
    Quand les mats des bateaux font des reflets dans l'eau
    Quand l'horizon pâlit au coucher du soleil
    On ne peut rien croiser de plus doux ni plus beau.

    Avec en papier peint notre voûte céleste
    Avec en fond sonore un menuet d'antan
    Avec un brin de bise arrivant depuis l'est,
    Que voudrait-on de mieux ou de plus exaltant ?

    Pour ce bijou divin sorti de son étui
    Je passerais des jours à préparer nos nuits
    En ne te cachant pas mes envies, mes émois.

    La vue ainsi offerte est un cadeau du ciel
    Mais pour que le tableau soit un peu moins partiel,
    Accède à mon désir, et tourne-toi vers moi.

    Nicolas Wharf - 1er novembre 2014


    votre commentaire
  • Si
     
    Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
    Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir
    Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
    Sans un geste et sans un soupir 
    Si tu peux être amant sans être fou d'amour
    Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
    Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour 
    Pourtant lutter et te défendre 
     
    Si tu peux supporter d'entendre tes paroles 
    Travesties par des gueux pour exciter les sots
    Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
    Sans mentir toi-même d'un mot 
    Si tu peux rester digne en étant populaire
    Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
    Et si tu peux aimer tous tes amis en frères 
    Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi
     
    Si tu sais méditer, observer et connaître
    Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
    Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître
    Penser sans n'être qu'un penseur
    Si tu peux être dur sans jamais être en rage
    Si tu peux être brave et jamais imprudent 
    Si tu sais être bon, si tu sais être sage 
    Sans être moral ni pédant
     
    Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite 
    Et recevoir ces deux menteurs d'un même front
    Si tu peux conserver ton courage et ta tête 
    Quand tous les autres la perdront 
    Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
    Seront à tout jamais tes esclaves soumis 
    Et ce qui vaut bien mieux que les rois et la gloire
    Tu seras un homme mon fils 
     
    Rudyard Kipling
    Traduit par André Maurois
    De l'Académie Française

    votre commentaire
  • A télécharger :

    Alain Fournier- Le Grand Meaulnes

    le grand meaulnes

    votre commentaire
  • jeanne lorioz
     
    Hier, je n'aurais rien aimé de plus au monde
    Que d'admirer encore un peu tes formes rondes.
    Un instant kidnappé au quotidien morose,
    Un baiser sur le front et un bouquet de roses
     
    Une musique  inspirée, une main caressante
    Un abandon naissant, une envie grandissante
    Et tout aurait été de douceur acceptée,
    De contours retrouvés, de lèvres adoptées
     
    De bruissements de draps et d'édredon froissé
    De pieds s'entre frôlant et de nez embrassé,
    De hanches encensées, de rêves de futur
    Contrariant le présent si amer et si dur
     
    De tout ce qui est doux et qui t'aurait tant plu.
    Mais tu as disparu et il a beaucoup plu
    L'eau, sur le pare brise, était des larmes amères.
    J'ai voulu voir un lac, un orage ou la mer
     
    J'ai voulu oublier en croisant la nature
    En conduisant longtemps, puis, garant la voiture
    J'ai admis l'évidence et suis rentré penaud,
    Passer mes chaussons noirs et me remettre au chaud
     
    Nicolas Wharf - 11 octobre 2014
     
     

    1 commentaire
  •  
    Dans la douceur d'un soir d'automne
    La lune trône énorme et pleine
    Sans calculer elle se donne 
    Aux amoureux qui se promènent
     
    Bientôt sous son regard étrange
    Ils vont s'allonger sur le sable 
    Et puis offrir un beau mélange
    De bras et de jambes, une fable
     
    Je prends la place de la femme
    Glisse dans ce corps un peu froid
    Et l'homme au-dessus, cette âme 
    Je la reconnais bien, c'est toi 
     
    Mes lèvres avides te dégustent
    Mes doigts impatients te parcourent
    Puis ralentissent sur le buste
    Et mes narines hument l'amour 
     
    Mon ventre en mouvements invite
    Il a faim de te recevoir
    Le besoin de fusion m'habite
    Tu me prends 
     
    Ô ...
    Ô mon corps ...
    Ô mon âme ...
    Je déborde de quelque chose 
    Un état second, une flamme
    Un séisme comme une overdose
     
    La communion est imminente
    Explosion au milieu des dunes
    Et là haut, comme souriante
    Elle a participé, la lune
     
    Théa d'Albertville
    12 octobre 2014
    Hammamet
    lune et dunes

    2 commentaires
  • A télécharger

    EBOOK Point de Bascule


    votre commentaire
  • A télécharger

    EBOOK PAPILLON _ de Henri Charriere - 1969


    3 commentaires
  • A télécharger

    EBOOK Scott Fitzgerald - Gatsby Le Magnifique


    votre commentaire
  • coran-loi-lislam-provoque-haine

    Je voudrais aujourd'hui parler des jours de pluie,
    Parler de jours si longs qu'ils attristent nos vies,
    Parler de jours si noirs qu'ils sont comme des nuits
    Et de brouillards sans fin meurtrissant nos envies.

    Je voudrais évoquer les êtres ignorants
    Qui tuent des innocents au nom de livres saints
    Dont les mots incertains, de la Bible au Coran,
    Laissent douter de tout et ne plus croire en rien.

    Je voudrais dire aussi ce profond désespoir
    De savoir des enfants armés de cruauté
    S'en aller à la guerre en croyant une histoire
    Hypothétique et vaine et sans doute inventée.

    Je voudrais m'exprimer mais le matin est froid.
    J'ai pour arme avec moi mon crayon et ma feuille
    Mais pas assez de mots pour formuler l'effroi
    Et pas assez de temps pour n'être plus en deuil. 

    Nicolas Wharf - 26 septembre 2014


    1 commentaire