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C'est dire bonjour, comment ça va
Quand vous arrivez au travail ...
C'est dire c'est libre, vous permettez
Dans le train avec un sourire ...
C'est proposer de partager
Quand vous mangez ou vous buvez ...
C'est dire une banalité
Pour commencer à dialoguer ...
C'est dire : je peux vous aider
À une femme et son bébé ...
C'est dire : je peux vous aider
À un vieux qui veut traverser ...
C'est envoyer de la lumière
À quelqu'un qui semble très triste ...
C'est donner un peu de vos biens
À ceux qui en ont plus besoin ...
C'est donner un sourire du coeur
Aux malheureux que vous croisez ...
C'est écouter mode sincère
Quelqu'un qui tente de vous parler ...
C'est aller juste un peu plus loin
Dans le sens que l'autre suggère ...
C'est aimer les êtres vivants
Y compris le règne animal ...
C'est respecter sans conditions
Dame nature et ses beautés ...
C'est admettre d'être petit
Au milieu de cet univers ...
Sans oublier notre grandeur
Et notre pouvoir de choisir ...
Et savoir que chaque décision
Participe à l'évolution.
Théa d'Albertville
23 juin 2012
Lausanne
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Je suis un être feu violet
Qui rode sur terre en chantant
J'aime les fleurs, les feux follets
Que je poursuis en lambinantJ'ai l'espoir de les rattraperEt qu'ils deviennent mes amisDe ne plus me laisser happerPar mes émotions boulimiesAlors comme eux je danseraiJe ferai partie d'une équipeDans un ballet tout éclairéSur fond de ciel sans fards ni lippesMais pour l'instant je suis sur terrePour apprendre à y vivre en paixEt je teste bien des manièresDe galères en agapesNous étions nombreux à vouloirEntrer dans ce corps pour grandir
Alors va-t-en mon désespoir
J'ai encore tant de choses à direÊtre en lien avec tous les êtres
Avec mon coeur comme instrument
Déborder d'amour et connaître
De la vie les meilleurs momentsUne fois vieille et décrépite
Le corps las de cabrioler
Je pourrai sous sage conduite
Les rejoindre, les feux follets
Théa d'Albertville
Lausanne
13 juin 2012
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J'irai me promener
Au bord de la rivière
Me laisser entraîner
Par bouleaux et fougères
J'écouterai son chant
Saisirai ses murmures
Je prendrai tout mon temps
Me noierai dans l'azur
Au contact du sol
Mes pieds frémiront d'aise
Près de l'oiseau en vol
Je me mettrai à l'aise
Et en pleine nature
Ce sera presque comme
Et je n'en aurai cure
Être avec un homme
Théa d'Albertville
Pully
5 juin 2012
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Il se promène des zombies
Des automates, sans esprit
Le regard vide, du vague à l'âme
Rien dans l'oeil, pas une flamme
Sont-ils vraiment réveillés
Ou bien en train de se noyer
Dans une habitude captive
Pas bien vivants, à la dérive
Soudain, ils bougent, ils gesticulent
L'air important, petits hercules
Ils mettent la main à leur poche
Et leur tête défigée hoche
Leur attention est toute prise
Légèrement penchés, ils lisent
Pas une histoire, pas un roman
Mais une espèce de béant
Cet appareil miniature
Billet barré pour l'aventure
Leur dira ce qu'il faut penser
Les infos, l'actualité
Il y a la guerre au Yemen
Et aussi à Jérusalem
Ça va permettre à l'oncle Sam
D'envahir le macadam
Mais revenons à nos moutons
Ou plutôt à ces compagnons
Du voyage de ce matin
À six heures et demie en train
Comment diable faudra-t-il faire
Pour allumer une lumière
Dans leurs yeux vides sans éclat
Y mettre paix, amour et joie
Dans le fond, je me mêle de quoi
Cela ne me regarde pas
Ou alors, pourquoi ça me touche
Miroir, miroir pourquoi tu louches
Théa d'Albertville
22 mai 2012
Dans le train vers Lausanne
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Un peu de poésie
Sur cette journée pâle
Pour rendre plus jolies
Des choses bien banales
Un peu de fantaisie
Sur cette assiette sobre
J'aurais mis du persil
Et un peu de désordre
Un peu plus d'humour
C'est bon pour le moral
Faire partie de la cour
D'un joyeux carnaval
Beaucoup plus d'amour
Des baisers des caresses
Ne plus faire de détours
Baigner dans l'allégresse
Pour
L'amour
Cri d'amour
Cricri d'amour
Verra-t-il le jour
Ce fameux grand amour
Mais voyons Théa
Ça n'existe pas
L'amour
Est au fond de toi
Théa d'Albertville
Lausanne
15 mai 2012
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Ils sont venus s'assoir
Serrés l'un près de l'autre
Pour se dire au revoir
Bien éloignés des autres
Elle a posé sa main
Sur sa peau douce et fine
Pour sentir son parfum
Réveiller ses narines
Quand il l'a embrassée
Un trouble l'a saisie
S'est sentie balancée
Prise de frénésie
Le trouble a continué
D'un baiser plus intime
Un désir naissait
En dehors de la rime
Comme ils étaient bons
Ces baisers
Sur le banc de Lyon
Comme ils étaient doux
Ces baisers
Entre les deux joues
Et maintenant
Il se sent seul
Le banc
Théa d'Albertville
Lausanne
3 mai 2012Le banc du secret, Lea Vivot (1989) Montréal
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Si j'avais ton numéro
Pour t'envoyer des bêtises
Je le ferais tout de go
Des bleues, des roses et des grises
Nous avons de nouveau l'âge
De ne pas prendre au sérieux
La vie, les gens, les voyages
Il est temps, soyons heureux
Sur mes cahiers d'écolier
J'écrivais déjà des rimes
Le temps si vite a passé
Alors soyons magnanimes
Mais je l'ai ton numéro
Mais voilà je suis timide
Préférant voir mon héros
Arriver comme un caïd
Alors
à bientôt
et quand un timide
rencontre un autre timide
Qu'est-ce qu'ils se racontent
des histoires de timides
Théa d'Albertville
Romont
28 avril 2012
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