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Par ChristianeKolly le 3 Juin 2018 à 08:00
Quelque part au désert appelé Sahara
Existe une oasis où elle traça des pas
Un soir après souper promenade à la lune
Dans ce havre de paix au beau milieu des dunes
Etrange sensation de marcher de peu voir
S'habituer et puis distinguer dans le noir
Les palmiers devenus compagnons de voyage
Complices invitation à ne pas être sages
Ne rien dire un moment écouter le silence
Observer dans le ciel ces éventails qui dansent
Et puis parler un peu de la chaleur du vent
Enfin n'importe quoi de la pluie du beau temps
Se rapprocher toucher de son être la peau
Embrasser son visage lui caresser le dos
Sentir dans son corps l'envie se réveiller
A l'intérieur d'elle son antre se mouiller
Contre un de ces palmiers qui lui servit d'appui
Il la prit par les hanches et son corps fléchit
Débarrassée plus tôt de son blanc vêtement
Elle sentit pénétrer son membre conquérant
Le lent balancement de son corps contre lui
La caresse intérieure de délices l'envahit
Sentir se rapprocher l'instant inéluctable
Le retenir encore le tenter maîtrisable
Ne plus pouvoir attendre laisser aller les choses
De ces ébats nocturnes faire récolte des roses
Finir par sombrer dans un sourd tremblement
Jouir fort et longtemps sous ce bleu firmament
Les palmiers s'en souviennent dans cette allée là-bas
Du plaisir partagé avec eux une fois
S'ils pouvaient comme elle en parler elle prédit
Qu'ils en feraient aussi un peu de poésie
Théa d'Albertville
25 juillet 2001
Vuisternens-en-Ogoz
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Par ChristianeKolly le 17 Décembre 2014 à 13:17
Quand vous viendrez me faire l'amour
Ne pouvant plus faire autrement
Je serai libre, sans atours
Sans parfum sans fard sans sermentMon ventre de vous aura faim
D'un appétit interminable
Je vous dévorerai sans fin
Vous emprisonnant comme un diableJe vous prendrai en esclavage
Jouant à la femme sauvage
Vous serez là pour mon plaisirAprès l'or, l'encens et la myrrhe
Je vous laisserai repartirThéa d'Albertville
17 décembre 2014
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Par ChristianeKolly le 12 Octobre 2014 à 08:43Dans la douceur d'un soir d'automneLa lune trône énorme et pleineSans calculer elle se donneAux amoureux qui se promènentBientôt sous son regard étrangeIls vont s'allonger sur le sableEt puis offrir un beau mélangeDe bras et de jambes, une fableJe prends la place de la femmeGlisse dans ce corps un peu froidEt l'homme au-dessus, cette âmeJe la reconnais bien, c'est toiMes lèvres avides te dégustentMes doigts impatients te parcourentPuis ralentissent sur le busteEt mes narines hument l'amourMon ventre en mouvements inviteIl a faim de te recevoirLe besoin de fusion m'habiteTu me prendsÔ ...Ô mon corps ...Ô mon âme ...Je déborde de quelque choseUn état second, une flammeUn séisme comme une overdoseLa communion est imminenteExplosion au milieu des dunesEt là haut, comme sourianteElle a participé, la luneThéa d'Albertville12 octobre 2014Hammamet
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Par ChristianeKolly le 9 Avril 2014 à 14:55
Dieu comme le poète
A besoin de la muse
Pour se sentir en fête
Pour qu'un peu on s'amuseLa muse est masculin
Mais qu'à cela ne tienne
Poète au féminin
Elle aussi fait des siennesElle vous emmènera
Au pays des désirs
Là où penser n'est pas
Mais vivre, adoucirInconnue est la muse
Et l'imagination AbyssaleInconnue est la muse
Après, le clavier S'emballeAinsi soit-elle!
Théa d'Albertville
9 avril 2014 Bulle
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Par ChristianeKolly le 5 Avril 2014 à 12:45
Posée par terre dans mon salon
Sur une couverture de mouton
Allongée nue face au soleil
A l'intérieur ça se réveilleComme il est bon cet amant-là
Et moi en Marie-couche-toi-là
Je le laisse me réchauffer
Jusque dans mon intimitéSoleil je te salue bien bas
Toi l'amant, toi le dieu
Toi le roiSoleil je te salue bien bas
Et n'oublie pas
Je suis là
Pour toi !Théa d'Albertville
5 avril 2014
Broc
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Par ChristianeKolly le 7 Août 2013 à 11:47
Il joue d'un corps de femme
Comme si c'était un violon
Il en approche l'âme
Qui murmure des sanglots longs
Et pour se rassurer il pose
Doucement la main sur le cœur
Savoir si la femme compose
Si elle feint l'ode au bonheur
Rassurez-vous amant vous êtes
Dans ce domaine un virtuose
Votre musique sent la rose
Théâtre d'Albertville
Dans le train pour Lausanne
7 août 2013Couple d’amants (nus) ,1913 (Alma Mahler et lui)
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Par ChristianeKolly le 3 Août 2013 à 11:50J'aurai laissé la porte ouverte
Par le balcon pourras entrer
À mon corps tu auras pensé
Me trouveras posée offerteDoucement tu approcheras
Et pour un peu me réveiller
Caresses de la tête aux pieds
Mettre mon calice en émoi
Lentement j'ouvrirai un œil
Dirai des onomatopées
Dans mes bras je t'enfermerai
Je frémirai comme une feuille
Après ce qui se passera
Dans la pénombre de la chambre
Ce sera doux ce sera tendre
Après ce qui se passera
Ce sera toi ce sera moi
Et ça ma foi on le taira
Théa d'Albertville
Lausanne
3 août 2013
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Par ChristianeKolly le 15 Octobre 2012 à 08:45
Amuse-bouches de l'amour pour un anniversaire
Je suis une boule de coton qui se promène sur ton dos, délicate caresse parfumée
Je suis le souffle du vent qui rebondit sur tes épaules, chaque pore de la peau réveillé
Je suis les mains qui pelotent ta tête, pour quelques instants, prisonnier
Je suis les lèvres qui déposent mille baisers sur tes yeux, ton front, ton nez
Je suis la plume qui redessine le contour de tes lèvres, ouvertes, assoiffées
Je suis les doigts qui visitent ton cou, ton torse, chaque centimètre carré
Je suis les narines sensuelles qui goûtent l'odeur de tes aisselles
Je ne sais plus qui je suis...
Théa d'Albertville
15 octobre 2012
Romont
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Par ChristianeKolly le 5 Juin 2012 à 12:08
J'irai me promener
Au bord de la rivière
Me laisser entraîner
Par bouleaux et fougères
J'écouterai son chant
Saisirai ses murmures
Je prendrai tout mon temps
Me noierai dans l'azur
Au contact du sol
Mes pieds frémiront d'aise
Près de l'oiseau en vol
Je me mettrai à l'aise
Et en pleine nature
Ce sera presque comme
Et je n'en aurai cure
Être avec un homme
Théa d'Albertville
Pully
5 juin 2012
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Par ChristianeKolly le 15 Mai 2012 à 12:08
Un peu de poésie
Sur cette journée pâle
Pour rendre plus jolies
Des choses bien banales
Un peu de fantaisie
Sur cette assiette sobre
J'aurais mis du persil
Et un peu de désordre
Un peu plus d'humour
C'est bon pour le moral
Faire partie de la cour
D'un joyeux carnaval
Beaucoup plus d'amour
Des baisers des caresses
Ne plus faire de détours
Baigner dans l'allégresse
Pour
L'amour
Cri d'amour
Cricri d'amour
Verra-t-il le jour
Ce fameux grand amour
Mais voyons Théa
Ça n'existe pas
L'amour
Est au fond de toi
Théa d'Albertville
Lausanne
15 mai 2012
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Par ChristianeKolly le 3 Mai 2012 à 15:03Ils sont venus s'assoir
Serrés l'un près de l'autre
Pour se dire au revoir
Bien éloignés des autres
Elle a posé sa main
Sur sa peau douce et fine
Pour sentir son parfum
Réveiller ses narines
Quand il l'a embrassée
Un trouble l'a saisie
S'est sentie balancée
Prise de frénésie
Le trouble a continué
D'un baiser plus intime
Un désir naissait
En dehors de la rime
Comme ils étaient bons
Ces baisers
Sur le banc de Lyon
Comme ils étaient doux
Ces baisers
Entre les deux joues
Et maintenant
Il se sent seul
Le banc
Théa d'Albertville
Lausanne
3 mai 2012Le banc du secret, Lea Vivot (1989) Montréal
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Par ChristianeKolly le 28 Avril 2012 à 12:09
Si j'avais ton numéro
Pour t'envoyer des bêtises
Je le ferais tout de go
Des bleues, des roses et des grises
Nous avons de nouveau l'âge
De ne pas prendre au sérieux
La vie, les gens, les voyages
Il est temps, soyons heureux
Sur mes cahiers d'écolier
J'écrivais déjà des rimes
Le temps si vite a passé
Alors soyons magnanimes
Mais je l'ai ton numéro
Mais voilà je suis timide
Préférant voir mon héros
Arriver comme un caïd
Alors
à bientôt
et quand un timide
rencontre un autre timide
Qu'est-ce qu'ils se racontent
des histoires de timides
Théa d'Albertville
Romont
28 avril 2012
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Par ChristianeKolly le 20 Avril 2012 à 22:30
Aimer un papillon
Il faut bien du courage
A la fin des moissons
Il aura pris le large
Aimer une cigale
C'est beau pour la musique
Il chante bien ce mâle
Rien qu'en été, la clique
Aimer un fier lion
Au chaud dans la savane
Rester en pâmoison
Même quand au loin il flâne
Aimer un genre d'oiseau
De ceux qui sont fidèles
Qui sait pêcher dans l'eau
Qui ne vit que pour elle
Des manières d'aimer
Tout est dans la nature
J'ai besoin de quoi ?
Des manières d'être aimée
A cet âge mature
J'ai besoin de quoi ?
Une fois de plus aimer
Sans fards ni fioritures
J'ai besoin de vous
Théa d'Albertville
Lausanne
20 avril 2012
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Par ChristianeKolly le 8 Mars 2012 à 07:59M'aimeras-tu un jour
À six heures du matin
Quand le soleil accourt
Et partent les embruns
M'aimeras-tu un jour
À dix heures et demie
Tatillonne à mon four
Cuisinant pour midi
M'aimeras-tu un jour
Après le déjeuner
Souffle long souffle court
De la tête aux pieds
Il se peut mon ami
Que tu ne m'aimes pas
C'est bien de l'alchimie
Ça ne se commande pas
Comme j'ai besoin d'aimer
Et besoin que l'on m'aime
Je recommencerai
Et toi de ton côté
Promets-moi quelque chose
Aime une femme, ose
Parce que jour après jour
La seule chose qui compte
C'est l'amour c'est l'amour
Théa d'Albertville
Lausanne
8 mars 2012
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Par ChristianeKolly le 18 Février 2012 à 12:10
Viens près de moi
Je vais te regarder
Et plonger mes yeux dans les tiens
Viens près de moi
Je vais te respirer
Et m'imprégner de ton parfum
Viens près de moi
Je vais te toucher
Et connaître de ta peau le grain
Viens près de moi
Je vais te serrer
Et sentir ton coeur contre le mien
Viens près de moi
Je vais t'enlacer
Et tu verras nous serons bien
Viens près de moi
Je vais t'embrasser
Te donner mille baisers au moins
Viens près de moi
Je vais t'aimer
Et mettre ma main dans ta main
Théa d'Albertville
Romont
18 février 2012
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Par ChristianeKolly le 9 Janvier 2012 à 12:11
A 10 ans vous ne m'aimiez pas
J'étais petite et dans la lune
Malgré mes efforts de diva
Vous me trouviez bien importune
A 15 ans vous m'aimiez un peu
Je commençais à devenir
La femme qui se prête au jeu
De la séduction, c'est peu dire
A 20 ans m'avez épousée
Pour que puisse la vie renaître
Sans décider, mais bien pressé
D'être père de l'enfant à naître
A 25 ans m'avez heurtée
Partager c'était bien trop dur
M'avez même un peu rudoyée
Et j'ai filé à toute allure
A 30 ans on dit le bel âge
Tout en train de me reconstruire
Vous me faisiez bien des hommages
Je n'ai rien vu, j'étais en ire
A 35 ans vous m'aduliez
Rêviez tous de moi dans vos lits
Mais moi j'étais encore coincée
Ne pouvais être qu'effigie
A 40 ans le grand amour
Le vrai le beau le partagé
Comme la foudre pour toujours
Je le croyais avait frappé
A 45 ans j'ai laissé
Ce rêve de partage éternel
Puisque vous étiez marié
Et êtes resté avec elle
A 50 ans je vous ai vu
Vous l'amant, l'ami voire le père
Et vous m'avez aidée guérie
De cette fratricide guerre
A 55 ans m'aimez moins
Ou plus pour les mêmes raisons
Un petit tour entre mes mains
Ou deux ou trois et puis s'en vont
Que seront-ce mes 60 ans
Moi qui encore aime séduire
Resterez-vous ami amant
Pour le meilleur et pour le pire
Vous, l'homme
Théa d'Albertville
9 janvier 2012
Dans le train vers Romont
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Par ChristianeKolly le 8 Décembre 2011 à 11:46
Je suis là assise à ma table
Et j'ai terminé mon festin
Je me rends compte insatiable
Que de cela n'avais point faim
Mais de baisers et de caresses
Que m'aurait donnés mon amant
Sur les joues les seins ou les fesses
Avec ferveur passionnément
Théa d'Albertville
8 décembre 2011
Lausanne
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Par ChristianeKolly le 16 Novembre 2011 à 08:47
Il est 4 heures. J'ai conscience de cette nouvelle journée depuis un moment déjà.
Ma chatte est réveillée, présente au monde... J'ai les jambes ouvertes largement, elle salue l'univers.
Elle est gonflée... Il lui faudrait une bouche, gourmande, assoiffée, parce qu'elle a besoin d'être bue...Une langue aussi, il lui faudrait une langue, active, voyageuse, spéléologue, curieuse de son environnement, qui rampe avec gourmandise.
Elle a faim, faim d'être envahie, d'être visitée, d'être prise, de sentir la chair caressante d'un membre, la tête chercheuse de son point de jouissance.Il la visite. D'abord avec une douceur, une lenteur de paresseux. Il gonfle, il durcit, il s'excite. Il en devient pressé, il sait que le plaisir va bientôt passer. Il sait que ça l'apaise, que ça le rend calme.
Mais où est le coeur ? Où est le reste du corps ? Où est la tête ? Ma tête, elle est là, oui ! Mon coeur aussi. Le reste de mon corps aussi.
Mais l'autre être, celui a qui appartient ce sexe ? Ah oui, il est à deux mille cinq cents kilomètres...
Alors, je me lève. Je lave mon corps, je le frotte... Je le couvre de vêtements et d'une giclée de L'instant de Guerlain. Et je poursuis mon chemin.Je suis vraiment une égoïste, je n'ai pensé qu'à moi ! J'assume... Et ce matin, pour combler un autre besoin, celui de donner, je m'offre un autre voyage.
Je suis la Criblette. Je m'élève au-dessus de Lausanne. Il me faut de grands battements d'ailes pour voir le soleil, là où il est si bon, si chaud, si fort de voler.
Direction sud est, en avant toutes...Je descends, je fends le vent... Ma boussole intérieure m'indique l'endroit... Il est là... Je reconnais l'objet de mon désir. Magnifique, il dort encore...
Je redeviens femme et observe. Comme il est beau dans son sommeil, relâché, posé, offert... Je me glisse à ses côtés... Je le respire, je le hume, je l'inspire... avidité, convoitise, concupiscence, lubricité même... J'entreprends de l'éveiller... Ma bouche se promène, longe la vallée de son dos, laisse au passage ce quelque chose d'humide qui le fait frissonner... Il bouge...Il reçoit, il sait recevoir, magnifique... Je continue mon exploration. Je découvre sa virilité qui a commencé à se réveiller... J'ai faim de le goûter, je le prends dans ma bouche, comme si je voulais l'avaler, entre douceur et fermeté... Mes mains poursuivent leur exploration, se promènent sur son anatomie... et découvrent ce corps, matérialisation de mon désir de mâle.
Il est à demi réveillé... Voyons le côté face... Je le tiens par les deux hanches et pose, pose et repose mes lèvres sur son ventre, visite son nombril... Intrusion !
Ce que j'aime ce voyage ! Et je sens que mon application va bientôt être récompensée... Je continue mon escalade, vers le sommet, arrêt intéressé sur les mamelons dressés.
Les aisselles, j'adore explorer les aisselles, j'y promène mon nez, mes narines se dilatent de toujours plus d'un désir animal...
Je sens sous moi l'effet de mon amoureuse concentration. Le sommet est proche... Je glisse la tête dans son cou, ses deux bras prisonniers de mes mains... Il est présent, il accepte, il reçoit, il sait recevoir, cadeau...Avec un grande douceur, j'approche ses lèvres... sensuelles, elles sont si sensuelles, je les happe, je les hume, je les embrasse...
Je n'en peux plus... Je le veux... Je le prends... Je le chevauche, je m'empale en même temps que ma langue fait irruption dans sa bouche, avec douceur et détermination...
Quelle sublime sensation... Je commence alors une danse ancestrale... Fusion, ce que j'aime cette fusion... Accouplement des corps, délices, je glisse...
Non, encore... et encore... ça gronde au fond de mon ventre. Toutes les colonnes de mon temple tremblent... je maîtrise, je maîtrise... plus pour longtemps !
Le gisement se donne... Le filon prend le temps de s'épuiser... Je reçois chaque goûte...Je m'apaise... reprends mon vol... et rentre à la maison.
Théa d'Albertville
16 novembre 2011
Lausanne
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Par ChristianeKolly le 4 Novembre 2011 à 11:54
Une brume légère voile le bleu Léman
et je pense à vousUne fumée s'échappe d'une cheminée
et se frotte le ventre sur les tuiles d'une maison
et je pense à vousLa neige a recouvert les sommets somptueux
et je pense à vousDes gouttes de pluie glissent lentement sur les vitres
et je pense à vousUn peuplier fier se dresse dans le gris du ciel
et je pense à vousLes arbres se dévêtent, leurs feuilles
jaunes oranges ocres rouges tombent sur le sol
et je pense à vousUn chat se toilette avec une sensuelle application
et je pense à vousUn train passe, puis disparaît dans un tunnel
et je pense à vousUn avion va quelque part
et je pense à vousSeigneur, mais je ne fais
que penser à vous !Théa d'Albertville
4 novembre 2011
Lausanne
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Par ChristianeKolly le 13 Septembre 2011 à 12:11
Votre verbe est rempli d'audace
Je vous avoue que ça me plait
Une impression d'être à la chasse
Sans savoir qui est le gibier !
Comme il sied à un minaret
Je me plierai devant vous
Pour un hommage susurré
Qui finirait sur une joue
Dans ma caverne il fait très chaud
Il y a même du mouvement
Il me faudrait un frais ruisseau
Pour arrêter ce tremblement
Mais avant d'éteindre le feu
Je vous donne un autre baiser
Au parfum qui fleure à des lieux
A une sorte de rosée
Je survole les eaux les monts
Pour venir vous le déposer
Par sur le nez pas sur le front
Mais dans le creux de votre pied
Théa d'Albertville
13 septembre 2011
Lausanne
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