•  

    Quelque part au désert appelé Sahara
    Existe une oasis où elle traça des pas
    Un soir après souper promenade à la lune
    Dans ce havre de paix au beau milieu des dunes

    Etrange sensation de marcher de peu voir
    S'habituer et puis distinguer dans le noir
    Les palmiers devenus compagnons de voyage
    Complices invitation à ne pas être sages

    Ne rien dire un moment écouter le silence
    Observer dans le ciel ces éventails qui dansent
    Et puis parler un peu de la chaleur du vent
    Enfin n'importe quoi de la pluie du beau temps

    Se rapprocher toucher de son être la peau
    Embrasser son visage lui caresser le dos
    Sentir dans son corps l'envie se réveiller
    A l'intérieur d'elle son antre se mouiller

    Contre un de ces palmiers qui lui servit d'appui
    Il la prit par les hanches et son corps fléchit
    Débarrassée plus tôt de son blanc vêtement
    Elle sentit pénétrer son membre conquérant

    Le lent balancement de son corps contre lui
    La caresse intérieure de délices l'envahit
    Sentir se rapprocher l'instant inéluctable
    Le retenir encore le tenter maîtrisable

    Ne plus pouvoir attendre laisser aller les choses
    De ces ébats nocturnes faire récolte des roses
    Finir par sombrer dans un sourd tremblement
    Jouir fort et longtemps sous ce bleu firmament

    Les palmiers s'en souviennent dans cette allée là-bas
    Du plaisir partagé avec eux une fois
    S'ils pouvaient comme elle en parler elle prédit
    Qu'ils en feraient aussi un peu de poésie

    Théa d'Albertville
    25 juillet 2001
    Vuisternens-en-Ogoz

    Thea - Dans une allee de palmiers

    ksarghilane8


    votre commentaire
  •  

    Quand vous viendrez me faire l'amour
    Ne pouvant plus faire autrement
    Je serai libre, sans atours
    Sans parfum sans fard sans serment  

    Mon ventre de vous aura faim
    D'un appétit interminable
    Je vous dévorerai sans fin
    Vous emprisonnant comme un diable  

    Je vous prendrai en esclavage
    Jouant à la femme sauvage
    Vous serez là pour mon plaisir

    Après l'or, l'encens et la myrrhe
    Je vous laisserai repartir  

    Théa d'Albertville

    17 décembre 2014

    femme sauvage


    1 commentaire
  •  
    Dans la douceur d'un soir d'automne
    La lune trône énorme et pleine
    Sans calculer elle se donne 
    Aux amoureux qui se promènent
     
    Bientôt sous son regard étrange
    Ils vont s'allonger sur le sable 
    Et puis offrir un beau mélange
    De bras et de jambes, une fable
     
    Je prends la place de la femme
    Glisse dans ce corps un peu froid
    Et l'homme au-dessus, cette âme 
    Je la reconnais bien, c'est toi 
     
    Mes lèvres avides te dégustent
    Mes doigts impatients te parcourent
    Puis ralentissent sur le buste
    Et mes narines hument l'amour 
     
    Mon ventre en mouvements invite
    Il a faim de te recevoir
    Le besoin de fusion m'habite
    Tu me prends 
     
    Ô ...
    Ô mon corps ...
    Ô mon âme ...
    Je déborde de quelque chose 
    Un état second, une flamme
    Un séisme comme une overdose
     
    La communion est imminente
    Explosion au milieu des dunes
    Et là haut, comme souriante
    Elle a participé, la lune
     
    Théa d'Albertville
    12 octobre 2014
    Hammamet
    lune et dunes

    2 commentaires
  •  

    Dieu comme le poète
    A besoin de la muse
    Pour se sentir en fête
    Pour qu'un peu on s'amuse

    La muse est masculin
    Mais qu'à cela ne tienne
    Poète au féminin
    Elle aussi fait des siennes

    Elle vous emmènera
    Au pays des désirs
    Là où penser n'est pas
    Mais vivre, adoucir

    Inconnue est la muse
    Et l'imagination Abyssale

    Inconnue est la muse
    Après, le clavier S'emballe

    Ainsi soit-elle!

    Théa d'Albertville
    9 avril 2014 Bulle

    La muse de Rodin 


    votre commentaire
  • Posée par terre dans mon salon
    Sur une couverture de mouton
    Allongée nue face au soleil
    A l'intérieur ça se réveille

    Comme il est bon cet amant-là
    Et moi en Marie-couche-toi-là
    Je le laisse me réchauffer
    Jusque dans mon intimité

    Soleil je te salue bien bas
    Toi l'amant, toi le dieu
    Toi le roi

    Soleil je te salue bien bas
    Et n'oublie pas
    Je suis là
    Pour toi !

    Théa d'Albertville
    5 avril 2014
    Broc

    femme endormie


    votre commentaire
  •  

    Il joue d'un corps de femme
    Comme si c'était un violon
    Il en approche l'âme
    Qui murmure des sanglots longs

    Et pour se rassurer il pose
    Doucement la main sur le cœur
    Savoir si la femme compose
    Si elle feint l'ode au bonheur

    Rassurez-vous amant vous êtes
    Dans ce domaine un virtuose
    Votre musique sent la rose

    Théâtre d'Albertville
    Dans le train pour Lausanne
    7 août 2013

    Couple amants nus 1913 Alma Mahler et lui

    Couple d’amants (nus) ,1913 (Alma Mahler et lui)


    votre commentaire
  •  
    J'aurai laissé la porte ouverte
    Par le balcon pourras entrer
    À mon corps tu auras pensé
    Me trouveras posée offerte

    Doucement tu approcheras
    Et pour un peu me réveiller
    Caresses de la tête aux pieds
    Mettre mon calice en émoi

    Lentement j'ouvrirai un œil
    Dirai des onomatopées
    Dans mes bras je t'enfermerai
    Je frémirai comme une feuille

    Après ce qui se passera
    Dans la pénombre de la chambre
    Ce sera doux ce sera tendre

    Après ce qui se passera
    Ce sera toi ce sera moi
    Et ça ma foi on le taira

    Théa d'Albertville
    Lausanne
    3 août 2013

    porte_ouverte


    1 commentaire
  •  

    Amuse-bouches de l'amour pour un anniversaire

    Je suis une boule de coton qui se promène sur ton dos, délicate caresse parfumée

    Je suis le souffle du vent qui rebondit sur tes épaules, chaque pore de la peau réveillé

    Je suis les mains qui pelotent ta tête, pour quelques instants, prisonnier

    Je suis les lèvres qui déposent mille baisers sur tes yeux, ton front, ton nez

    Je suis la plume qui redessine le contour de tes lèvres, ouvertes, assoiffées

    Je suis les doigts qui visitent ton cou, ton torse, chaque centimètre carré

    Je suis les narines sensuelles qui goûtent l'odeur de tes aisselles

    Je ne sais plus qui je suis...

    Théa d'Albertville
    15 octobre 2012
    Romont

    image-metamorphose-bota-goethe


    1 commentaire
  •  

    J'irai me promener
    Au bord de la rivière
    Me laisser entraîner
    Par bouleaux et fougères

    J'écouterai son chant
    Saisirai ses murmures
    Je prendrai tout mon temps
    Me noierai dans l'azur

    Au contact du sol
    Mes pieds frémiront d'aise
    Près de l'oiseau en vol
    Je me mettrai à l'aise

    Et en pleine nature
    Ce sera presque comme
    Et je n'en aurai cure
    Être avec un homme

    Théa d'Albertville
    Pully
    5 juin 2012

    Thea - comme

    img_3591-332x499


    1 commentaire
  •  

    Un peu de poésie
    Sur cette journée pâle
    Pour rendre plus jolies
    Des choses bien banales

    Un peu de fantaisie
    Sur cette assiette sobre
    J'aurais mis du persil
    Et un peu de désordre

    Un peu plus d'humour
    C'est bon pour le moral
    Faire partie de la cour
    D'un joyeux carnaval

    Beaucoup plus d'amour
    Des baisers des caresses
    Ne plus faire de détours
    Baigner dans l'allégresse

    Pour
    L'amour
    Cri d'amour
    Cricri d'amour
    Verra-t-il le jour
    Ce fameux grand amour

    Mais voyons Théa
    Ça n'existe pas
    L'amour
    Est au fond de toi

    Théa d'Albertville
    Lausanne
    15 mai 2012

    fondvertbleu

     


    2 commentaires
  •  
    Ils sont venus s'assoir
    Serrés l'un près de l'autre
    Pour se dire au revoir
    Bien éloignés des autres

    Elle a posé sa main
    Sur sa peau douce et fine
    Pour sentir son parfum
    Réveiller ses narines

    Quand il l'a embrassée
    Un trouble l'a saisie
    S'est sentie balancée
    Prise de frénésie

    Le trouble a continué
      D'un baiser plus intime
    Un désir naissait
    En dehors de la rime

    Comme ils étaient bons
    Ces baisers
    Sur le banc de Lyon

    Comme ils étaient doux
    Ces baisers
    Entre les deux joues

    Et maintenant
    Il se sent seul
    Le banc

    Théa d'Albertville
    Lausanne
    3 mai 2012
     
     
    Adam-et-Eve-sur-le-banc
      Le banc du secret, Lea Vivot (1989) Montréal

    2 commentaires
  •  

    Si j'avais ton numéro
    Pour t'envoyer des bêtises
    Je le ferais tout de go
    Des bleues, des roses et des grises

    Nous avons de nouveau l'âge
    De ne pas prendre au sérieux
    La vie, les gens, les voyages
    Il est temps, soyons heureux

    Sur mes cahiers d'écolier
    J'écrivais déjà des rimes
    Le temps si vite a passé
    Alors soyons magnanimes

    Mais je l'ai ton numéro
    Mais voilà je suis timide
    Préférant voir mon héros
    Arriver comme un caïd

    Alors
    à bientôt
    et quand un timide
    rencontre un autre timide
    Qu'est-ce qu'ils se racontent
    des histoires de timides

    Théa d'Albertville
    Romont
    28 avril 2012

     

    telephonergratuitement


    votre commentaire
  •  

    Aimer un papillon
    Il faut bien du courage
    A la fin des moissons
    Il aura pris le large

    Aimer une cigale
    C'est beau pour la musique
    Il chante bien ce mâle
    Rien qu'en été, la clique

    Aimer un fier lion
    Au chaud dans la savane
    Rester en pâmoison
    Même quand au loin il flâne

    Aimer un genre d'oiseau
    De ceux qui sont fidèles
    Qui sait pêcher dans l'eau
    Qui ne vit que pour elle

    Des manières d'aimer
    Tout est dans la nature
    J'ai besoin de quoi ?

    Des manières d'être aimée
    A cet âge mature
    J'ai besoin de quoi ?

    Une fois de plus aimer
    Sans fards ni fioritures
    J'ai besoin de vous

    Théa d'Albertville
    Lausanne
    20 avril 2012

    papillon


    votre commentaire
  •  
    M'aimeras-tu un jour
    À six heures du matin
    Quand le soleil accourt
    Et partent les embruns

    M'aimeras-tu un jour
    À dix heures et demie
    Tatillonne à mon four
    Cuisinant pour midi

    M'aimeras-tu un jour
    Après le déjeuner
    Souffle long souffle court
    De la tête aux pieds

    Il se peut mon ami
    Que tu ne m'aimes pas
    C'est bien de l'alchimie
    Ça ne se commande pas

    Comme j'ai besoin d'aimer
    Et besoin que l'on m'aime
    Je recommencerai

    Et toi de ton côté
    Promets-moi quelque chose
    Aime une femme, ose

    Parce que jour après jour
    La seule chose qui compte
    C'est l'amour c'est l'amour

    Théa d'Albertville
    Lausanne
    8 mars 2012
     
     
    espoir

    2 commentaires
  •  

    Viens près de moi
    Je vais te regarder
    Et plonger mes yeux dans les tiens

    Viens près de moi
    Je vais te respirer
    Et m'imprégner de ton parfum

    Viens près de moi
    Je vais te toucher
    Et connaître de ta peau le grain

    Viens près de moi
    Je vais te serrer
    Et sentir ton coeur contre le mien

    Viens près de moi
    Je vais t'enlacer
    Et tu verras nous serons bien

    Viens près de moi
    Je vais t'embrasser
    Te donner mille baisers au moins

    Viens près de moi
    Je vais t'aimer
    Et mettre ma main dans ta main

    Théa d'Albertville
    Romont
    18 février 2012

    Thea - Viens pres de moi

    Viens près de moi - Théa d'Albertville


    votre commentaire
  •  

    A 10 ans vous ne m'aimiez pas
    J'étais petite et dans la lune
    Malgré mes efforts de diva
    Vous me trouviez bien importune

    A 15 ans vous m'aimiez un peu
    Je commençais à devenir
    La femme qui se prête au jeu
    De la séduction, c'est peu dire

    A 20 ans m'avez épousée
    Pour que puisse la vie renaître
    Sans décider, mais bien pressé
    D'être père de l'enfant à naître

    A 25 ans m'avez heurtée
    Partager c'était bien trop dur
    M'avez même un peu rudoyée
    Et j'ai filé à toute allure

    A 30 ans on dit le bel âge
    Tout en train de me reconstruire
    Vous me faisiez bien des hommages
    Je n'ai rien vu, j'étais en ire

    A 35 ans vous m'aduliez
    Rêviez tous de moi dans vos lits
    Mais moi j'étais encore coincée
    Ne pouvais être qu'effigie

    A 40 ans le grand amour
    Le vrai le beau le partagé
    Comme la foudre pour toujours
    Je le croyais avait frappé

    A 45 ans j'ai laissé
    Ce rêve de partage éternel
    Puisque vous étiez marié
    Et êtes resté avec elle

    A 50 ans je vous ai vu
    Vous l'amant, l'ami voire le père
    Et vous m'avez aidée guérie
    De cette fratricide guerre

    A 55 ans m'aimez moins
    Ou plus pour les mêmes raisons
    Un petit tour entre mes mains
    Ou deux ou trois et puis s'en vont

    Que seront-ce mes 60 ans
    Moi qui encore aime séduire
    Resterez-vous ami amant
    Pour le meilleur et pour le pire

    Vous, l'homme

    Théa d'Albertville
    9 janvier 2012
    Dans le train vers Romont

    Thea - A vous l'homme

     

     

    montage_pict


    votre commentaire
  •  

    Je suis là assise à ma table
    Et j'ai terminé mon festin
    Je me rends compte insatiable
    Que de cela n'avais point faim

    Mais de baisers et de caresses
    Que m'aurait donnés mon amant
    Sur les joues les seins ou les fesses
    Avec ferveur passionnément

    Théa d'Albertville
    8 décembre 2011
    Lausanne

    macarons


    votre commentaire
  •  

    Il est 4 heures. J'ai conscience de cette nouvelle journée depuis un moment déjà.
    Ma chatte est réveillée, présente au monde... J'ai les jambes ouvertes largement, elle salue l'univers.
    Elle est gonflée... Il lui faudrait une bouche, gourmande, assoiffée, parce qu'elle a besoin d'être bue...

    Une langue aussi, il lui faudrait une langue, active, voyageuse, spéléologue, curieuse de son environnement, qui rampe avec gourmandise.
    Elle a faim, faim d'être envahie, d'être visitée, d'être prise, de sentir la chair caressante d'un membre, la tête chercheuse de son point de jouissance.

    Il la visite. D'abord avec une douceur, une lenteur de paresseux. Il gonfle, il durcit, il  s'excite. Il en devient pressé, il sait que le plaisir va bientôt passer. Il sait que ça l'apaise, que ça le rend calme.
    Mais où est le coeur ? Où est le reste du corps ? Où est la tête ? Ma tête, elle est là, oui ! Mon coeur aussi. Le reste de mon corps aussi.
    Mais l'autre être, celui a qui appartient ce sexe ? Ah oui, il est à deux mille cinq cents kilomètres...
    Alors, je me lève. Je lave mon corps, je le frotte... Je le couvre de vêtements et d'une giclée de L'instant de Guerlain. Et je poursuis mon chemin.

    Je suis vraiment une égoïste, je n'ai pensé qu'à moi ! J'assume... Et ce matin, pour combler un autre besoin, celui de donner, je m'offre un autre voyage.
    Je suis la Criblette. Je m'élève au-dessus de Lausanne. Il me faut de grands battements d'ailes pour voir le soleil, là où il est si bon, si chaud, si fort de voler.
    Direction sud est, en avant toutes...

    Je descends, je fends le vent... Ma boussole intérieure m'indique l'endroit... Il est là... Je reconnais l'objet de mon désir. Magnifique, il dort encore...
    Je redeviens femme et observe. Comme il est beau dans son sommeil, relâché, posé, offert... Je me glisse à ses côtés... Je le respire, je le hume, je l'inspire... avidité, convoitise, concupiscence, lubricité même... J'entreprends de l'éveiller... Ma bouche se promène, longe la vallée de son dos, laisse au passage ce quelque chose d'humide qui le fait frissonner... Il bouge...

    Il reçoit, il sait recevoir, magnifique... Je continue mon exploration. Je découvre sa virilité qui a commencé à se réveiller... J'ai faim de le goûter, je le prends dans ma bouche, comme si je voulais l'avaler, entre douceur et fermeté... Mes mains poursuivent leur exploration, se promènent sur son anatomie... et découvrent ce corps, matérialisation de mon désir de mâle.
    Il est à demi réveillé... Voyons le côté face... Je le tiens par les deux hanches et pose, pose et repose mes lèvres sur son ventre, visite son nombril... Intrusion !
    Ce que j'aime ce voyage ! Et je sens que mon application va bientôt être récompensée... Je continue mon escalade, vers le sommet, arrêt intéressé sur les mamelons dressés.
    Les aisselles, j'adore explorer les aisselles, j'y promène mon nez, mes narines se dilatent de toujours plus d'un désir animal...
    Je sens sous moi l'effet de mon amoureuse concentration. Le sommet est proche... Je glisse la tête dans son cou, ses deux bras prisonniers de mes mains... Il est présent, il accepte, il reçoit, il sait recevoir, cadeau...

    Avec un grande douceur, j'approche ses lèvres... sensuelles, elles sont si sensuelles, je les happe, je les hume, je les embrasse...
    Je n'en peux plus... Je le veux... Je le prends... Je le chevauche, je m'empale en même temps que ma langue fait irruption dans sa bouche, avec douceur et détermination...
    Quelle sublime sensation... Je commence alors une danse ancestrale... Fusion, ce que j'aime cette fusion... Accouplement des corps, délices, je glisse...
    Non, encore... et encore... ça gronde au fond de mon ventre. Toutes les colonnes de mon temple tremblent... je maîtrise, je maîtrise... plus pour longtemps !
    Le gisement se donne... Le filon prend le temps de s'épuiser... Je reçois chaque goûte...

    Je m'apaise... reprends mon vol... et rentre à la maison.

    Théa d'Albertville
    16 novembre 2011
    Lausanne

    massage homme


    votre commentaire
  •  Une brume légère voile le bleu Léman
    et je pense à vous

    Une fumée s'échappe d'une cheminée
    et se frotte le ventre sur les tuiles d'une maison
    et je pense à vous

    La neige a recouvert les sommets somptueux
    et je pense à vous

    Des gouttes de pluie glissent lentement sur les vitres
    et je pense à vous

    Un peuplier fier se dresse dans le gris du ciel
    et je pense à vous

    Les arbres se dévêtent, leurs feuilles
    jaunes oranges ocres rouges tombent sur le sol
    et je pense à vous

    Un chat se toilette avec une sensuelle application
    et je pense à vous

    Un train passe, puis disparaît dans un tunnel
    et je pense à vous

    Un avion va quelque part
    et je pense à vous

    Seigneur, mais je ne fais
    que penser à vous !

    Théa d'Albertville
    4 novembre 2011
    Lausanne

    lacleman


    votre commentaire
  •  

    Votre verbe est rempli d'audace
    Je vous avoue que ça me plait
    Une impression d'être à la chasse
    Sans savoir qui est le gibier !

    Comme il sied à un minaret
    Je me plierai devant vous
    Pour un hommage susurré
    Qui finirait sur une joue

    Dans ma caverne il fait très chaud
    Il y a même du mouvement
    Il me faudrait un frais ruisseau
    Pour arrêter ce tremblement

    Mais avant d'éteindre le feu
    Je vous donne un autre baiser
    Au parfum qui fleure à des lieux
    A une sorte de rosée

    Je survole les eaux les monts
    Pour venir vous le déposer
    Par sur le nez pas sur le front
    Mais dans le creux de votre pied

    Théa d'Albertville
    13 septembre 2011
    Lausanne

    audace

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique