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Par ChristianeKolly le 10 Août 2021 à 08:44
Je suis amoureuse de ton âme
Dont les cordes vibrent souvent
Au puissant son du cerf qui brame
Comme au doux murmure du torrent
Tes yeux savent s'émerveiller
De la simple beauté d'un arbre
D'une marguerite, d'un bleuet
Au son de la danse du sabre
Tu perçois ces parfums tilleul
Lavande, thym, mûres et rosiers
Odeurs qui flattent le gosier
Je suis amoureuse de ton âme
Et fais le vœu que cette flamme
Bonifie l'humanité
Théa d'Albertville
Pont-La-Ville - 30 juillet 2021votre commentaire
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Par ChristianeKolly le 13 Juin 2021 à 08:27
Bonjour les papillons
Qui dansez, qui dansez
Vous êtes la moisson
De pensées, de pensées
Dans ma tête souvent
Vous germez le futur
Quand des graines semant
Avec désinvolture
Dans mon coeur vous volez
De l'aube au crépuscule
Semblez caracoler
Et moi je capitule
Dans mon ventre vous faites
La danse de Saint Guy
En silence, en cachette
Me réveillez la nuit
Un de ces jours pourtant
Sortirez par ma gorge
Je dirai simplement
Merci qui, merci GeorgesThéa d'Albertville - 10 juin 2021
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Par ChristianeKolly le 3 Juin 2021 à 15:22
J'avais oublié ta douceur
Ta tendre manière d'être là
Ton humour, un si peu moqueur
Le bonheur d'être dans tes brasTa présence est enveloppante
Comme au soir la fleur se ferme
Sans jamais être emprisonnante
Juste un frisson sur l'épidermeJe t'aimais
Je t'aime
Je t'aimeraiThéa d'Albertville
Broc - 1er juin 2021votre commentaire
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Par ChristianeKolly le 30 Août 2018 à 08:00
Regarder passer ses pensées
Comme autant de branches sur l'eau
Attendre que toutes les idées
Lentement s'enfoncent dans les flotsPetit à petit ralentir
Dans la tête l'effervescence
Ouïr les plus vaillants désirs
Puis laisser la place au silenceQue le coeur parle maintenant
Que le terrain est favorable
Et bien non il prendra son temps
Avant que de se mettre à tableThéa d'Albertville
2 juillet 2007
Conchesvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 5 Juin 2018 à 08:00
La vie pure merveille aux pieds de trois bouleaux
Eux qui quand il fait beau invitent au sommeil
Ils sont comme une treille mais sans être barreaux
Puisqu'ils montent si haut qu'ils séduisent le cielUn peu plus loin les cloches des vaches carillonnent
Dans les branches chantonne le vent en noires et croches
Toutes sortes de mouches s'en mêlent monotones
Le petit chat frissonne grimaçant de la boucheJuste un dernier sursaut et le sommeil le gagne
Il s'endort et regagne un monde plein d'oiseaux
Apprécier il fait beau pas si chaud qu'en Espagne
En pays de cocagne vivre sous trois bouleauxThéa d'Albertville
26 juin 2002
Villarsiviriauxvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 3 Juillet 2013 à 11:58Et si tant de lumière rayonnait de mon être
Je serais l'instrument d'une source infinie
C'est dieu qui me ferait l'honneur de transparaître
Au travers de mon âme pour éclairer la nuitThéa d'Albertville
3 juillet 2013
Romontvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 28 Décembre 2012 à 12:03
Il est quatre heures
Je ne dors pas
Où sont tes bras ?
Pas là !
Et bien tant pis
Une autre foisThéa d'Albertville
Romont
28 décembre 2012votre commentaire
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Par ChristianeKolly le 27 Décembre 2012 à 12:03
J'ai mis de l'ambre dans mon cou
Pour avoir bon goûtJe passe une musique dans ma tête
Pour être à la fêteJe baigne d'amour dans mon cœur
Pour mon bonheurEt je commence un nouveau jour
Bonjour !Théa d'Albertville
Romont
27 décembre 2012votre commentaire
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Par ChristianeKolly le 22 Octobre 2012 à 12:04
Tous les matins sont prometteurs
De nouvelles joies de nouvelles peurs
C'est ce qui donne à l'existence
Le concentré de sa substanceEt après pour bien voyager
Dans sa navette en passager
Du frein de l'accélérateur
Jouer des pieds avec candeur.Théa d'Allbertville
22 octobre 2012
Dans le train vers Bulle
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Par ChristianeKolly le 17 Octobre 2012 à 12:05Quel noble privilège
De passer la campagne
De voir le ciel, la neige
Saupoudrer la montagneThéa d'AlbertvilleDans le train vers Bulle17 octobre 2012votre commentaire
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Par ChristianeKolly le 11 Octobre 2012 à 12:05
Je m'en vais en fermant les yeux
Rôder à Sidi Bou Said
Respirer l'odeur de ses lieux
Légère, transparente, fluideThéa d'Albertville
11 octobre 2012
Romont
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Par ChristianeKolly le 11 Octobre 2012 à 08:42
Oh oui je dors, j'adore Morphée
Je fais des voyages avec lui
A son bras je vais voir Céphée
Ou plonge parfois dans des puitsMais j'aime aussi l'aube divine
Qui allume le ciel à l'est
Derrière ma fenêtre, un peu fouine
Je vois le moineau plein de gestesMais le secret de ma présence
Chers amis facebookéens
Cette semaine, suis en vacances
Et recommence lundi prochainThéa d'Albertville
11 octobre 2012
Romontvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 10 Août 2012 à 15:07Je viens parfois la nuit m'allonger sur ta coucheJ'admire ta peau qui luit j'en approche ma boucheJe pose des baisers sur ton corps endormiDes tendres, des légers sur ton académieEt bien bonjour,Mon amourAccoursThéa d'Albertville10 août 2012Romont
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Par ChristianeKolly le 23 Juin 2012 à 12:07
C'est dire bonjour, comment ça va
Quand vous arrivez au travail ...
C'est dire c'est libre, vous permettez
Dans le train avec un sourire ...
C'est proposer de partager
Quand vous mangez ou vous buvez ...
C'est dire une banalité
Pour commencer à dialoguer ...
C'est dire : je peux vous aider
À une femme et son bébé ...
C'est dire : je peux vous aider
À un vieux qui veut traverser ...
C'est envoyer de la lumière
À quelqu'un qui semble très triste ...
C'est donner un peu de vos biens
À ceux qui en ont plus besoin ...
C'est donner un sourire du coeur
Aux malheureux que vous croisez ...
C'est écouter mode sincère
Quelqu'un qui tente de vous parler ...
C'est aller juste un peu plus loin
Dans le sens que l'autre suggère ...
C'est aimer les êtres vivants
Y compris le règne animal ...
C'est respecter sans conditions
Dame nature et ses beautés ...
C'est admettre d'être petit
Au milieu de cet univers ...
Sans oublier notre grandeur
Et notre pouvoir de choisir ...
Et savoir que chaque décision
Participe à l'évolution.
Théa d'Albertville
23 juin 2012
Lausannevotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 13 Juin 2012 à 06:48Je suis un être feu violet
Qui rode sur terre en chantant
J'aime les fleurs, les feux follets
Que je poursuis en lambinantJ'ai l'espoir de les rattraperEt qu'ils deviennent mes amisDe ne plus me laisser happerPar mes émotions boulimiesAlors comme eux je danseraiJe ferai partie d'une équipeDans un ballet tout éclairéSur fond de ciel sans fards ni lippesMais pour l'instant je suis sur terrePour apprendre à y vivre en paixEt je teste bien des manièresDe galères en agapesNous étions nombreux à vouloirEntrer dans ce corps pour grandir
Alors va-t-en mon désespoir
J'ai encore tant de choses à direÊtre en lien avec tous les êtres
Avec mon coeur comme instrument
Déborder d'amour et connaître
De la vie les meilleurs momentsUne fois vieille et décrépite
Le corps las de cabrioler
Je pourrai sous sage conduite
Les rejoindre, les feux follets
Théa d'Albertville
Lausanne
13 juin 20122 commentaires
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Par ChristianeKolly le 22 Mai 2012 à 19:04
Il se promène des zombies
Des automates, sans esprit
Le regard vide, du vague à l'âme
Rien dans l'oeil, pas une flamme
Sont-ils vraiment réveillés
Ou bien en train de se noyer
Dans une habitude captive
Pas bien vivants, à la dérive
Soudain, ils bougent, ils gesticulent
L'air important, petits hercules
Ils mettent la main à leur poche
Et leur tête défigée hoche
Leur attention est toute prise
Légèrement penchés, ils lisent
Pas une histoire, pas un roman
Mais une espèce de béant
Cet appareil miniature
Billet barré pour l'aventure
Leur dira ce qu'il faut penser
Les infos, l'actualité
Il y a la guerre au Yemen
Et aussi à Jérusalem
Ça va permettre à l'oncle Sam
D'envahir le macadam
Mais revenons à nos moutons
Ou plutôt à ces compagnons
Du voyage de ce matin
À six heures et demie en train
Comment diable faudra-t-il faire
Pour allumer une lumière
Dans leurs yeux vides sans éclat
Y mettre paix, amour et joie
Dans le fond, je me mêle de quoi
Cela ne me regarde pas
Ou alors, pourquoi ça me touche
Miroir, miroir pourquoi tu louches
Théa d'Albertville
22 mai 2012
Dans le train vers Lausannevotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 22 Février 2012 à 16:38
Petit Cyril pleure sur moi
Parce que sa maman n'est pas là
Après des soupirs saccadés
Il finit par se consoler
Tu veux du lait du chocolat
Non je veux maman et papa
Mais ils sont allés travailler
Attends ce soir ils vont rentrer
Ce soir ce soir ça veut dire quoi
Moi je les voudrais près de moi
Pourquoi vont-ils travailler
Et moi tout seul je dois rester
Théa d'Albertville
22 février 2012
Lausannevotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 22 Février 2012 à 12:09
J'ai rencontré dimanche quelques myosotis, comme joliment oubliés sur un bouquet rose d'oeillets nains.
- Pourquoi nous as-tu oubliés me disaient-ils?
C'est vrai qu'ils tentaient modestement de décorer une table, au milieu d'un abondance toute slave de victuailles. Le jardin aussi, abondance de fleurs de toutes sortes. J'ai écouté les myosotis. Ils me chantaient les petits chemins de mon enfance, les murmures des ruisseaux, les éternels pèlerinages des abeilles en quête de pollen. J'ai appris à aimer la rose, le lys et l'orchydée, mais les myosotis, mes premières amours, c'était inné : leur bleu, leur délicatesse, leur humilité, cette manière de toujours être en groupe... mais surtout cette beauté qui, pour la voir, il fallait le vouloir et s'y pencher!
Théa d'Albertville
5 juin 2007
Conchesvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 22 Février 2012 à 11:24
En parfaite symétrie, naseaux contre naseaux, leurs formes se dessinent dans le matin.
Vue magnifique d'une nature qui commence à se laisser regarder, fond vert, clair pour le pré et foncé pour la forêt, un peu plus loin.
Seuls les poteaux, blancs rayés de noir indiquent la présence des hommes.
Parfaite découpe brun foncé de deux chevaux qui se font la cour.
Enfin, c'est ce que j'imagine, en passant au volant de ma voiture.
Leurs pattes sont immobiles. Seules les têtes bougent. Ils se reniflent, s'immobilisent un moment. On dirait qu'ils se regardent, les yeux dans les yeux.
Cela ressemble à un rite immuable, les mêmes mouvements répétés, génération après génération. Séduire la femelle. Se laisser séduire par le mâle. Continuer la vie.
Cinq secondes, je ne les vois plus. Je les imagine courant côte à côte dans le pré... Ils ont disparu de ma vue.
Ils continuent leur chemin et moi le mien.Théa d'Albertville
mai 2002
Villarsiviriauxvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 2 Décembre 2011 à 11:30
L'objet de mon amour est caché au fond d'un bois. Il sort la nuit, par un passage secret et exprime sa puissance, son désir de pénétrer le monde, mais pas trop loin, le monde est dangereux.
Alors il retourne au fond des bois. Il se protège. Il a dû livrer bien des batailles. Il reste des traces, des déchirures. De ses blessures, à peine fermées, se perçoit encore la douleur. La cicatrisation prend son temps. C'est pour cela qu'il a mis autour de sa demeure plusieurs rangées d'obstacles et de barricades. Plus loin, il y a une forêt profonde avec de grands arbres qui, la nuit, ressemblent à des monstres aux airs de vieilles femmes folles. Le sol est couvert de ronces qui griffent celles qui tentent de s'approcher. Le terrain n'est pas plat, à chaque pas vous risquez de mettre le pied dans un trou et, alors que vous croyez y avoir échappé, vous trébuchez sur une racine qui voudrait bien voir le soleil.
Moi, Merline, avec ma baguette magique, je peux transformer cette forêt en un petit chemin de campagne bordé d'un ruisseau où poussent des primevères au printemps. Aucun effet mon pouvoir, ce n'est pas mon chemin. C'est la vie de Merline, voir, sentir, avoir cette intuition et accepter de ne pas pouvoir y changer grand chose sans la volonté ou la permission de l'homme blessé.
Par bonheur, il a laissé un passage pour les mots et les images, unidirectionnel la plupart du temps. Alors moi, Merline, je lui envoie un peu de baume, je fais des tentatives pour qu'il s'ouvre vraiment au monde, pour qu'il sorte du bois.
Mais qui suis-je au fond, pour savoir ce qui fait son bonheur ? Il vit peut-être dans un havre de paix que je ne connais pas ? Serais-je simplement intéressée de le connaître, de le savoir ou de l'apaiser ?
Théa d'Albertville
Pully
2 décembre 2011votre commentaire
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