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Par ChristianeKolly le 25 Mai 2001 à 12:40
Il y a bien longtemps au milieu de mes pairs
Ma vie était fort belle au rythme des saisons.
Je voyais défiler vaches,veaux et moutons
Quelquefois un cheval,un coq ou un lapin.
J'avais pour destinée une voie simple et claire
Qui était de nourrir et les uns et les autres.Mais mon propriétaire un homme de ressources
Aimait à distiller et c'était interdit
Il n'y a aucun mal à faire de l'eau de vie
A condition bien sûr de ne pas se faire prendre
Il fut pris sur le fait alors bien entendu
Impossible de passer sans payer une amendeImpôts Etat tricher je n'ai pas bien compris
Pourquoi ce fait fut si gravement considéré
Pour mon patron d'alors impossible de payer
C'est pour cela qu'il fut obligé de me vendre
A une famille venue d'un tout autre district
Qui voulait pour y vivre acquérir une terreDurant quelques années ma vie ne changea pas
J'ai bien vu tout autour pousser quelques maisons
D'abord celle du fils et puis celle du père
C'était un peu plus loin et pas trop dérangeant
Mais un jour quelques hommes sont venus piétiner
L'herbe tendre en parlant de chemin pour passerJuste à côté de moi mon frère le lopin
Devenait quelle aubaine un chemin communal
Se serait contenté d'être chemin privé
Mais il fallait voir grand parler de l'avenir
Cent quarante fourmis que ça leur a coûté
Les conseillers d'alors en avaient décidéMoi le petit lopin me suis vu encerclé
Même si j'étais promis à grande destinée
Devenir moi aussi un chemin communal
Je commençais quand même à me sentir coincé
Une route par ci une maison par là
Un seul côté restait ouvert sur la campagnePuis un jour au village changement de conseillers
Il y a même le beau-frère de celui qui a payé
Pour avoir trop aimé les pommes distiller
Autres gens autres buts autres façons de penser
D'autres chemins il est question d'aménager
Voilà pourquoi jamais ne serai communalAujourd'hui je demande à tous ces conseillers
Que veulent-ils faire de moi sans doute m'oublier
Garder ma qualité de terrain à bâtir
Devenir place de jeux faire plaisir aux enfants
Ou jardin potager pour mes nouveaux voisins
Non aire de repos pour le gouvernementThéa d'Albertville
25 mai 2001
Vuisternens-en-Ogozvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 3 Juin 2001 à 12:40
Sur une question de fond nous avons commencé
Au hasard d'un clic mais ça n'existe pas
A parler de la vie des choses du passé
Et à parler de Dieu est il ou n'est il pasAu fil des semaines toujours sur la toile
Chaque dialogue a permis de se connaître un peu
De lever par des mots une partie du voile
Sans même faire d'efforts pour se connaître mieuxSensible généreux dans les mots dans les gestes
Tu fais partie de ceux que je porte en mon cœur
Sur n'importe quel support quand tu te manifestes
Tu me donnes Christian un moment de bonheurT'avoir comme ami c'est un grand privilège
Partager de la vie les peines et les joies
Sentir ton affection ton amour ça allège
Tu sais de la douleur diminuer le poidsCe jour d'anniversaire ton quarante neuvième
Je viens pour déposer un modeste présent
Candide pur sincère te dire que je t'aime
Et demander à Dieu que tu vives longtempsThéa d'Albertville
3 juin 2001
Vuisternens-en-Ogozvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 10 Août 2001 à 12:37
Je ne me souviens pas de la première fois
Ou seulement des bribes une vague tristesse
Ces gens vêtus de noir ces visages sans liesse
Et devant très fleurie une grande caisse en boisVoir mon père pleurer et ma mère impuissante
Où est grand-mère elle qui sait consoler si bien
Elle est partie sereine pour retrouver les siens
T'a suivie me laissant une âme défaillante
Ô combien de pensées tu as nourri le temps
De mon adolescence angoisse désespoir
Pourquoi aimer vivre donner et recevoir
Et finir par te suivre inexorablement
T'oublier quelque temps t'entendre de nouveau
Séductrice prometteuse d'une fuite possible
Lutter ne pas vouloir encore être ta cible
Quand de la vie les peines me cachaient tout le beau
Un jour flirter si fort passer tout près de toi
Soudain prendre conscience de ce sombre intérêt
Ne plus vouloir de toi pas maintenant s'il te plaît
Retrouver de la vie les plaisirs et les joies
Toi la mort toi la vie liées indivisibles
Etes-vous une fin ou un commencement
Comme à la pluie succède toujours le beau temps
Aujourd'hui à la mort je me dis… sensible
Théa d'Albertville
10 août 2001
Vuisternens-en-Ogozvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 28 Mars 2002 à 12:36
Exprimer d'un maillon ce que ressent la chaîne
Difficile est l'aubaine à parler de l'union
Pourtant sans condition je vais saisir la veine
De dire de misaine mon sentiment profondLes mains serrées ensemble les cœurs réunis
Je me sens faire partie d'un tout dans l'invisible
Vibrer très fort au comble de profonde harmonie
Etre soudain parmi mes frères qui me ressemblentSouvenir de prière oasis Sahara
Une chaîne se forma en fin de séminaire
Etaient venus des pairs savaient-ils pourquoi
Pour chercher quelque part pour chercher la lumièreJe vous parle d'un temps où je ne savais pas
Qu'il existait déjà des lieux depuis longtemps
J'ignorais et pourtant enfoui au fond de moi
J'espérais cet émoi j'espérais ces instantsUne chaîne d'union pour assembler des êtres
Leur donner du bien-être une autre dimension
Une chaîne d'union afin de leur permettre
Un moment de renaître un moment de fusionRéunis par les mains réunis par les cœurs
A chaque fois mes sœurs c'est un moment divin
Espère que demain et pour longtemps en cœur
Pourrai jouir de l'heur de refaire ce cheminThéa d'Albertville
28 mars 2002
Villarsiviriauxvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 20 Décembre 2002 à 12:35
Se promener autour de moi
S'attarder un peu quelquefois
Puis repartir résignée
Et moi je reste làThéa d'Albertville
décembre 2002
Villarsiviriauxvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 30 Décembre 2002 à 12:06
Du vague à l'âme une tristesse
Descend sur moi comme la nuit
Je la reconnais la traîtresse
Mais si douce mélancolie
Théa d'Albertville
30 décembre 2002
Vuisternens-en-Ogozvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 6 Janvier 2003 à 12:32
Voir germer avec enthousiasme
Un projet une construction
Y mettre force et émotion
Et y mettre un peu de son âmeQuand le temps et les circonstances
Verront son œuvre obsolète
Se résigner comme les bêtes
Frappées parfois par une lanceThéa d'Albertville
6 janvier 2003
Villarsiviriauxvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 6 Janvier 2003 à 12:33
Le nouveau né sort ébloui
Quand sur terre il passe naissance
Dans ce monde en effervescence
A la lumière blanche de la vieQuitter son corps c'est la crainte
De trouver de l'autre côté
Quoi le néant le froid ou maintes
Autres formes de véritéThéa d'Albertville
6 janvier 2003
Vuisternens-en-Ogozvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 6 Janvier 2003 à 12:33Peynet
Etre amoureux voir des étoiles
Dans les yeux de celui qu'on aime
Au point de revêtir le voile
Et se marier, même bohèmeL'amour que l'on croyait si grand
S'est éteint et l'entretenir
Aurait été tâche de titan
Laisser partir laisser partirThéa d'Albertville
6 janvier 2003
Vuisternens-en-Ogozvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 6 Janvier 2003 à 12:34
Dès les premiers jours ici bas
Apprendre le sens l'émotion
Plus tard rempli d'érudition
Savoir capitales des étatsAccumuler de plus en plus
Comme un magot de connaissances
Pour n'en conserver que l'essence
Lorsque sur terre ne serons plusThéa d'Albertville
6 janvier 2003
Vuisternens-en-Ogozvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 6 Janvier 2003 à 12:34
Voir naître une fleur au printemps
Habillée de belles couleurs
Sentir respirer son odeur
Voir le fruit devenir plus grandLe cueillir et mordre dedans
Ou bien en faire une compote
Le laisser perdre sous la botte
De nouveau terre de nouveau champThéa d'Albertville
6 janvier 2003
Vuisternens-en-Ogoz3 commentaires
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Par ChristianeKolly le 23 Mai 2003 à 12:31
Du bord de la rivière où tranquille je repose
J'en vois passer des choses comme mon ami le lierre
Sur son arbre il s'enroule parfois me fait des signes
Quand ses feuilles il aligne et que la pluie s'écouleJe vois passer des filles de bien belles images
Au milieu des nuages quand elles se déshabillent
Elles viennent barboter me marchent sur le dos
Puis elles se jettent à l'eau plutôt que grelotterA la pêche à la ligne s'amusent les garçons
Mais les malins poissons en rient avec les cygnes
Quand l'orage s'approche l'eau se met en colère
S'enfuient les galoches oublient la rivièreUn jour une gamine qui m'avait trouvé beau
M'a relancé à l'eau restée triste ma mine
Depuis je reste là attendant qu'elle revienne
Qu'en passant elle me voit dans ses mains me reprenneThéa d'Albertville
23 mai 2003
Villarsiviriauxvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 27 Mai 2003 à 12:30
C'est un peu réducteur de me dire caillou
Mais au fond je m'en fous je connais ma valeur
Mon message "I love you" quand l'homme de grand coeur
M'achète quel bonheur et m'offre à sa chouchouM'en a fallu du temps enfoui dessous la terre
Loin de l'eau loin de l'air pour devenir diamant
Me trouver faut le faire dans la mine patiemment
Chercher chercher longtemps vouloir de vrai corsaireQuand j'arrive au grand jour je change de mains souvent
On m'achète on me vend marchandage toujours
On me taille patiemment me met dans du velours
Monte et descend le cours pour finir brillantA la bijouterie des gems je suis le roi
Trône en place de choix rend jaloux le rubis
Je vois beaucoup d'émoi dans les yeux des jolies
Qui de moi ont envie éclatant à leur doigtParfois je suis l'objet de sombres convoitises
Comme au temps des marquises on veut me posséder
Je voudrais à ma guise choisir chez qui rester
Qui m'aime pour mes reflets et non pour les devisesBijou caillou chou, je suis le carbone, le diamant...
Théa d'Albertville
27 mai 2003
Villarsiviriauxvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 28 Mai 2003 à 12:32
Que ne te souviens-tu encore
Du jour où la terre t'a vu naître
De la tendresse de ces êtres
Qui t'ont soutenu dans l'effort
GrandirA l'école chaque semaine
Au savoir tu as eu accès
Petit à petit ses effets
Ont semé en toi une graine
ApprendreInquiétude de l'adolescence
Regarder les filles de loin
Penser n'en avoir pas besoin
Plus forte a été l'attirance
AimerLire un jour de la poésie
Se prendre pour Victor Hugo
Aligner assembler des mots
Parler de soi et de la vie
OserDire non au plafond craquelé
Le repeindre en bleu ou en rose
Retourner l'envers des choses
Regarder le ciel étoilé
RêverRefaire le lit tous les matins
Sortir respirer l'air les gens
Observer et perdre du temps
Laisser la télé dans son coin
RéagirBien regarder son désespoir
Refaire le chemin à l'envers
Se réjouir des arbres verts
De la vie la douceur du soir
EspérerTrouver une raison de vivre
Même si un temps elle se cache
En faire son essentielle tâche
Jusqu'au moment où elle se livre
RevivrePuis quand le papillon tournique
Vers la lampe et va se brûler
Dehors l'aider à s'en aller
Retarder son heure fatidique
ChangerThéa d'Albertville
28 mai 2003
Villarsiviriauxvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 12 Juin 2003 à 12:31
Même si l'on croyait qu'elle n'en avait pas
Il arrive un matin que soudain il se voit
Le coeur de la roseIl faut l'apprivoiser comme dit le Petit Prince
L'aimer et l'admirer la prendre avec des pinces
La roseAinsi elle grandit en beauté et en grâce
Et bientôt tragédie le sécateur menace
La roseLa recevoir c'est vrai procure bien du plaisir
Elle est fière comme chatte qui commence à courir
La rosePrenez soin de la belle si vous l'aimez vraiment
La gâter l'aduler elle durera longtemps
La roseAprès quelques journées d'agréables senteurs
Vous verrez ses pétales de drôles de couleurs
La roseEt c'est seulement là que vous verrez enfin
Au milieu des pétales arrivés à leur fin
Le coeur de la roseThéa d'Albertville
12 juin 2003
Fribourg
Hôpital cantonalvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 17 Juin 2003 à 12:32
Magnifique peut l'être
Yin et Yang à la fois
Silence au fond de l'être
Tumultes quelquefoisEcrire c'est son plaisir
Rêver sa délivrance
Emotions dans les dires
Saveurs couleurs et dansesThéa d'Albertville
17 juin 2003
Vuisternens-en-Ogozvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 28 Janvier 2004 à 12:30
En cuisine comme en amitié
Il ne faut pas être pressé
Si j'avais su le voir plus tôt
Il m'en resterait un peu plusAu milieu d'une histoire d'amour
Pardonner égale toujours
Si je l'avais appris plus tôt
J'aurais pardonné un peu plusDans les méandres de la vie
Un sourire efface dix soucis
Si je l'avais compris plus tôt
J'en aurais donné un peu plusRester coi devant la beauté
De la nature ça vous refait
Si je l'avais senti plus tôt
J'aurais profité un peu plusPour mener à bout une idée
D'enthousiasme il faut la barder
Je ne l'ai pas compris plus tôt
Mais depuis le fais beaucoup plusThéa d'Albertville
28 janvier 2004
Villarsiviriauxvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 23 Décembre 2004 à 12:29
De bonne heure quand l'aube rosit
Que parfois Morphée m'abandonne
Encore dans les draps de mon lit
Mon âme a soif, elle se donne
Je te poursuisA midi au plus fort du jour
A l'ombre des persiennes closes
Avec ardeur avec amour
Derrière la moindre des choses
Je te poursuisJusqu'à minuit et sans relâche
Persévérante déterminée
Même si parfois tu te caches
Quand les travaux sont terminés
Je te poursuisAu printemps à l'heure de St-Jean
L'été au temps de l'équinoxe
L'automne l'hiver c'est permanent
En douceur en force en boxe
Je te poursuisLUMIERE
Théa d'Albertville
23 décembre 2004
Romontvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 15 Juin 2007 à 12:48
En réponse à un "poème sans lendemain"
J’ai trois vœux dans mon cœur
Pour contribuer à la paix de l’humanité
Pour garder l’harmonie de ma famille
Pour faire le bonheur de mon bien-aiméJ’ai trois colères à fleur de peau
Pour trouver des moyens que s’arrête la guerre
Pour exorciser les blessures de l’enfance
Pour travailler à une sorte d’égalitéJ’ai trois pouvoirs dans mon âme
Celui d’aimer pour le plaisir
Celui de rire pour alléger
Celui de choisir de quel côté je veux aller !Théa d'Albertville
15 juin 2007
Conchesvotre commentaire
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Par ChristianeKolly le 13 Février 2008 à 12:23
Quel drôle de temps on vit, abondance de biens
Émergence d'interdits, régimes draconiens
Manger est devenu source de mille dangers
Surtout le plus couru, gare à l'obésitéCertains dans leur sagesse se font souffrir de faim
D'autres dans leur détresse mangent du mauvais pain
Et sont fiers d'engraisser les multinationales
Qui leur font miroiter du bonheur sidéralAimer boire du bon vin, laisser venir l'ivresse
Vous risquez le dédain des dames patronnesses
L'alcool est devenu le fléau national
Et l'homme est parvenu à oublier le graalFumer c'est encore pire, vous réveillez les bêtes
Qui se sentent mourir à manquer de sucettes
Le saumon vous l'aimez et le lard et la truite
Pourquoi ne pas laisser le fumeur et sa pipeLes plaisirs de la chair riment avec danger
Même de l'amour sur terre, il faut se protéger
Elle allume des flammes, juste pour rigoler
Elle n'éteint plus Marianne, c'était juste ¨olé¨L'homme a reçu un don le pouvoir de choisir
Qu'en fait-il nom de nom il se laisse mourir
Parce que vivre ainsi, toutes ces obligations
Et tous ces interdits, que reste-t-il des pionsQui est bénéficiaire des peurs que nous avons
Continuons laissons faire pourquoi vivre mourrons
Sur terre tout est permis la condition bien sûr
C'est d'en payer le prix alors courage ArthurThéa d'Albertville
13 février 2008
Sankt Anton am Arlbergvotre commentaire
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