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Justement - Théa d'Albertville
Transmission de pensées, pure télépathie
Je pensais l'autre jour qu'est devenue ma muse
Partie vers d'autres cieux, voir d'autres patries
Ou m'a-t-elle oubliée, sans un mot, sans excuseEn cet instant sublime, que j'aime infiniment
Lorsque l'aube rosit et que tout est silence
Je pense un peu à lui, je le vois, je le sens
Avant que le jour soit, avant l'effervescenceQuelle est cette âme triste qui a ouvert sa porte
Et pourquoi tant de peine et tant de lassitude
Aurait-elle oublié, alanguie de la sorte
Que la vie peut aussi se baigner de quiétudePar-dessus les collines, par-dessus les nuages
J'emprunte au dieu Eole de son souffle puissant
Pour faire tomber sur lui une pluie de courage
Pour lui donner la joie, pour lui donner le tempsLe temps d'être serein, le temps d'être égoïste
Parce que bien ordonnée elle commence par soi-même
La charité du monde. Et pourquoi être triste
S'il est question d'aimer et de dire je t'aimeÇa me fait réagir cette mélancolie
Et le miroir me dit sur quoi mets-tu le doigt
Sur ta propre tristesse et c'est bien impoli
De débusquer chez l'autre ce qui se trouve en toiThéa d'Albertville
27 septembre 2009
Romont
Tags : Justement, Théa, Albertville
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