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Si tu étais - Théa d'Albertville
Si tu étais le vent, je marcherais nue, offerte à tes mains
Je tournerais sur moi-même pour me laisser emporter, élever par ta force
Tu me balancerais, me ferais danser puis me déposerais et disparaîtrais
Pour que tu me manques, pour que mon désir te fasse revenirSi tu étais le feu, je me coucherais, offerte à tes bras
Je tournerais sur moi-même pour me laisser réchauffer, bénir par tes flammes
Je serais la toile où tu danserais la danse aux sept voiles. Tu disparaîtrais
Pour que tu me manques, pour que mon désir te fasse revenirSi tu étais l'eau, je me glisserais, offerte à ta bouche
Je tournerais sur moi-même pour te laisser me lover, m'envelopper toute
Tu me bercerais, me ballotterais, puis t'apaiserais et disparaîtrais
Pour que tu me manques, pour que mon désir te fasse revenirSi tu étais la terre, je resterais là à te regarder
Je tournerais sur moi-même pour te résister, t'empêcher de m'emprisonner
Mais finalement, je serais la rose et toi le geôlier et tu resterais
Plus besoin de manque, union éternelle qu'importe mourir puisque revenirTu es tout cela puisque tu es l'amour
Thea d'Albertville
8 février 2007
Conches
Tags : si, tu, étais, Théa, Albertville
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