De la poésie libertine...Poésie, pain de l'invisible...
Mais Boby ne pouvait pas s'empêcher de faire son numéro. Avant le dîner, le repas du soir, puisqu'ici en Suisse on dirait souper, nous allions prendre un verre au bar. Il y avait là plusieurs jeunes hommes, employés de l'hôtel courtois et avenants, qui la trouvaient bien jolie. Toujours prête à tester son pouvoir de séduction, elle jouait des yeux, des bras, des jambes, de tout son corps. La mini jupe qu'elle portait parfois, courte à la limite de la décence, attirait les regards masculins sur ses jambes. Elle zieutait à gauche, elle zieutait à droite. Pendant plusieurs jours, je n'ai rien dit !
Mais le cinquième jour :
Nous sommes allés au dancing de l'hôtel, nous dansions ensemble, mais elle a continué à draguer, très discrètement, mais elle ne pouvait s'empêcher d'aguicher les hommes. J'étais jaloux. Je sortais ma belle jeune fille, avec ses quinze ans de moins que moi, et elle n'avait pas d'yeux que pour moi. Ça n'allait pas du tout.
J'étais excédé. Sur mon ordre, nous sommes rentrés dans la chambre. Je l'ai un peu malmenée. Je l'ai baisée sur le tapis de la chambre, sans grands ménagements, peut-être même d'une manière sauvage. Elle s'est mise à pleurer.
Une fois la lettre écrite, je lui ai demandé de la voir. Je l'ai lue. Puis, je l'a déchirée.
La fin des vacances a été agréable. Elle s'est tenue à carreau. Retour à Genève où j'ai retrouvé mon carrosse. Retour à Romont, devant sa porte :
Bon, si c'est ce que tu veux !