• Justement - Théa d'Albertville


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  • Pensées de quinca - Théa d'Albertville


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    Ces lignes pour vous dire
    Les pensées de mon cœur
    A plus de cinquante ans
    L'amour toujours l'amour
    Celui qu'on ne fait pas
    L'amour celui qu'on fait
    Mes envies de plaisir
    De volupté lâchée
    De consommation abusive

    Et puis juste derrière
    Peurs
    Peur de déplaire
    De ne pas satisfaire
    De ne pas me satisfaire
    De partager
    De communier
    De fusionner
    De trouver une autre moitié
    De m'accrocher

    Après
    E
    nvie de renoncer
    De trouver en moi le masculin
    D'être androgyne
    De n'avoir besoin de personne
    Plus besoin de l'homme
    Reste de féminisme

    Mais
    C'est si bon
    Du champagne
    Des fraises
    Et un homme

    Misandre va ...

    Théa d'Albertville
    18 septembre 2007
    Conches

     

    niki-de-st-phalle-nana-1972_cropped

    Niki de Saint Phalle


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    Je me souviens de vous
    Vous avez dix sept ans
    De loin vous m'observez
    Profondeur du regard
    Yeux croisés par hasard
    Dans la foule égayée
    J'aime ailleurs hélas
    Un autre ténébreux
    Que je prends pour un dieu
    Et qui reste de glace

    Je me souviens de vous
    Et de vos vingt cinq ans
    Mes amies retrouvées
    Nous veillons jusque tard
    Au bistrot puis au bar
    A se laisser aller
    Chacune vous embrasse
    Bonjour ça va heureux
    Plutôt pas malheureux
    Quotidien sans menace

    Je me souviens de vous
    Autour de trente cinq ans
    Nous avons raconté
    Un peu les mêmes histoires
    Plaisir de se revoir
    Entre femmes jaser
    Vous arrivez loquace
    Un peu moins ténébreux
    Un peu plus amoureux
    Avons brisé la glace

    Je me souviens de vous
    De vos quarante cinq ans
    Toujours parler parler
    Rire manger et boire
    Les copines et la foire
    Les sorties débridées
    Et vous toujours fugace
    Que rien, c'est déjà mieux
    Vous traversez les lieux
    Laissant vide la place

    Je me souviens de vous
    A plus de cinquante ans
    C'est la fin de l'année
    Vous avez un air noir
    A cause de déboires
    Sérieusement éméché
    Les têtes bien en face
    Les yeux bien dans les yeux
    Vous avez dit aux dieux
    Que vous m'aimez, audace

    Je me souviens de vous
    De vos cinquante deux ans
    En début de journée
    Vous passez sans me voir
    Dans toute votre gloire
    Vraiment vous m'oubliez
    Et moi la tête basse
    Et le cœur malheureux
    Je formule des vœux
    Que vous l'aimiez, la farce

    Je me souviens de vous
    Bientôt cinquante quatre ans
    De loin vous m'observez
    Profondeur du regard
    Yeux croisés par hasard
    Dans la foule égayée
    Je vous aime, hélas
    Vous êtes ténébreux
    Et je vous prends pour Dieu
    Resterez-vous de glace?

    Théa d'Albertville
    13 septembre 2007
    Conches


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