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La cour 01 - Ballade guidée pour un homme nu - Théa d'Albertville
Il est nu, elle lui prend la main
Il entend une porte s'ouvrir, elle l'invite à sortir
Il a pour tout vêtement de la soie sur les yeux
Il passe la porte se retrouve à l'air libre
Etrange sensation que de ne rien contrôler
Se laisser aller complètement au bon vouloir d'elle
Il sent la caresse du vent sur son corps il marche lentement
Sous ses pieds de la mousse elle le guide
Il entend la nature, des feuilles des branches
Lui caressent le corps au passage
Elle passe sa main délicate sur une épaule
L'imperceptible pression de cette main le dirige
Des parfums de rosée du matin…
La fraîcheur lui procure un délicieux frisson
Et les bruits les sons les musiques
Ici le vent là les oiseaux et plus loin…
Quel est ce son? Il n'en sait rien
D'habitude il n'écoute pas les sons
De l'eau il entend le son de l'eau
La marche s'est arrêtée il se passe quelque chose
Il ne sait pas… angoisse… plaisir…
Elle l'invite à s'asseoir… une douceur accueille son corps
Toujours cette main rien que cette main
Et son souffle oui il entend son souffle
Une pression de la main il est allongé
Abandon… oui il s'abandonne…
Il écoute encore il respire… odeurs de fleurs
Il repose contact de son dos sur la douceur
Les bras tombants il s'abandonne davantage
Il attend…
Une goutte d'eau sur sa joue
Une autre sur son sein droit puis deux puis trois
Qui glissent sous son bras et lui procure
Un frisson délicieux… une autre goutte et encore…
Dans le creux de son cou…
Une gorgée d'eau réchauffée par son corps
Des lèvres il sent ses lèvres elle boit cette eau
D'autres gouttes sur son nombril
Avec lenteur et chacune lui procure des frissons
De nouveau ses lèvres qui aspirent l'eau
Délicatement presque imperceptiblement
Et de nouveau il attend…
Une étoffe divinement douce sur l'extrémité de ses pieds
Sur sa jambe son genou sa cuisse et puis de l'autre côté
Encore une fois et encore lentement
Encore des frissons délicieuse sensation
Où est la main et l'autre main
Où sont les lèvres… il attend
La main l'invite il repose sur son ventre
Le vent caresse son corps frissons
Une goutte d'eau dans le creux de ses reins
Une autre et encore…
Les lèvres reviennent et aspirent
Cette eau réchauffée par son dos
Dans le creux de son pied il sent l'étoffe
Remontant sur le talon la jambe le creux du genou
Le tissu glisse sur ses fesses et remonte
Le long de son dos de ses épaules
De l'extrémité de chaque main il sent
Un effleurement jusque sur la nuque…
Et puis plus rien il attend…
Ah la main revient elle l'invite à se lever
Il ne veut pas mais la main insiste…
Chemin de retour la porte qui s'ouvre…
Et puis plus rien
Il a rêvé…
Théa d'Albertville
mars 2001
Vuisternens-en-Ogoz
Tags : cour, ballade, guidée, homme, nu, Théa, Albertville
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Commentaires
1HansJeudi 15 Novembre 2012 à 20:48Joli rêve!Comment qu'on fait pour rêver ces rêves-là? O_o S'il y a une marche à suivre, je suis intéressé ;o)))CordialementRépondre-
ChristianeKollySamedi 17 Novembre 2012 à 05:21
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