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Dans une allée de palmiers - Théa d'Albertville
Quelque part au désert appelé Sahara
Existe une oasis où elle traça des pas
Un soir après souper promenade à la lune
Dans ce havre de paix au beau milieu des dunes
Etrange sensation de marcher de peu voir
S'habituer et puis distinguer dans le noir
Les palmiers devenus compagnons de voyage
Complices invitation à ne pas être sages
Ne rien dire un moment écouter le silence
Observer dans le ciel ces éventails qui dansent
Et puis parler un peu de la chaleur du vent
Enfin n'importe quoi de la pluie du beau temps
Se rapprocher toucher de son être la peau
Embrasser son visage lui caresser le dos
Sentir dans son corps l'envie se réveiller
A l'intérieur d'elle son antre se mouiller
Contre un de ces palmiers qui lui servit d'appui
Il la prit par les hanches et son corps fléchit
Débarrassée plus tôt de son blanc vêtement
Elle sentit pénétrer son membre conquérant
Le lent balancement de son corps contre lui
La caresse intérieure de délices l'envahit
Sentir se rapprocher l'instant inéluctable
Le retenir encore le tenter maîtrisable
Ne plus pouvoir attendre laisser aller les choses
De ces ébats nocturnes faire récolte des roses
Finir par sombrer dans un sourd tremblement
Jouir fort et longtemps sous ce bleu firmament
Les palmiers s'en souviennent dans cette allée là-bas
Du plaisir partagé avec eux une fois
S'ils pouvaient comme elle en parler elle prédit
Qu'ils en feraient aussi un peu de poésie
Théa d'Albertville
25 juillet 2001
Vuisternens-en-Ogoz
Tags : allée, palmier, sahara, Théa, Albertville
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