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Exprimer d'un maillon ce que ressent la chaîne
Difficile est l'aubaine à parler de l'union
Pourtant sans condition je vais saisir la veine
De dire de misaine mon sentiment profondLes mains serrées ensemble les cœurs réunis
Je me sens faire partie d'un tout dans l'invisible
Vibrer très fort au comble de profonde harmonie
Etre soudain parmi mes frères qui me ressemblentSouvenir de prière oasis Sahara
Une chaîne se forma en fin de séminaire
Etaient venus des pairs savaient-ils pourquoi
Pour chercher quelque part pour chercher la lumièreJe vous parle d'un temps où je ne savais pas
Qu'il existait déjà des lieux depuis longtemps
J'ignorais et pourtant enfoui au fond de moi
J'espérais cet émoi j'espérais ces instantsUne chaîne d'union pour assembler des êtres
Leur donner du bien-être une autre dimension
Une chaîne d'union afin de leur permettre
Un moment de renaître un moment de fusionRéunis par les mains réunis par les cœurs
A chaque fois mes sœurs c'est un moment divin
Espère que demain et pour longtemps en cœur
Pourrai jouir de l'heur de refaire ce cheminThéa d'Albertville
28 mars 2002
Villarsiviriaux
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Te rencontrer un jour sur les bancs de l'école
Espiègle volontaire n'ayant peur de personne
Il m'arrivait de croire elle doit être un peu folle
Pour ainsi résister devant si fières nonnesPartager les plaisirs de jeunesse insouciantes
Provoquer père et mère et provoquer les gens
Fallait avoir de foi autant qu'être insolentes
Pour de la vie les jours mordre à pleines dentsSi quelquefois nos vies éloignées se passaient
L'une pour être mère l'autre célibataire
Malgré la différence parfois on se voyait
Pour un soir les revivre ces moments les refaireEtre amies dans la vie c'est bien un privilège
Les grandes envolées les secrets les plaisirs
Recevoir le meilleur et refuser le piège
D'en vouloir pour un jour n'avoir pas su lireComposer quand les hommes s'énervent se questionnent
Frustrés de ne pas être avec nous invités
Désolées mais Messieurs non pas tout on ne donne
Il reste quelque chose rien que pour l'amitiéTe rencontrer parfois pour un soir quelques heures
Parler à cœur ouvert partager joies et peines
Me procure chère Jane des instants de bonheur
Je reconnais ici que j'ai bien de la veineChistiane Kolly
21 février 2002
Villarsiviriaux
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B rave tu es ma sœur comme un petit soldat
R emuant sans arrêt dans ton antre à Marly
I l paraît que tes hommes marchent parfois au pas
G are à celui ou celle qui tenterait folie
I l serait dangereux à eux de s'en prendre
T u sortirais tes griffes ou ta pince de scorpion
T u mettrais tout en œuvre tu ferais une esclandre
E t pourtant un beau jour s'en iront tes fistonsK oala tu la joues à tes heures enjôleuses
O mbre et lumière je pense que tu sais en jouer
L 'amour c'est bien cela qui te rend plus heureuse
L imites n'en veut pas ça peut bien déborder
Y in avec ton Yang devez bien rigolerM archande de sommeil te voilà devenue
A vec mon frère Michel depuis qu'a convolé
R enonçant au crochet était-ce convenu
A moins que commercer soit plaisir égalé
D ame modeste et fière c'est parfois difficile
A nous les autres femmes de te connaître un peu
N ulle importance on t'aime… et vive l'amitiéChristiane Kolly
7 novembre 2001
Vuisternens-en-Ogoz
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Souvenirs d'enfance souvenirs de la montagne
Chevelure noire bouclée regard presque accrocheur
A force d'expérience tu as appris qu'on gagne
A chaque jour humer les moments de bonheurSavoir pourquoi souvent pris en flagrant délit
Tu payais sur le champ le prix de tes bêtises
D'autres se sont posé cette question surpris
Mais toi pourvu que puisses n'en faire qu'à ta guiseEtre septième enfant ou troisième garçon
Aurait en d'autres temps passé sans importance
Oh que nenni Hubert et de bien des façons
Tu fais si joliment preuve de différenceA près de trente années comme ton père l'avait fait
Afin de toi aussi accueillir quelques anges
A Promasens un jour finis par convoler
Avec Monique Jaquier native d'AuborangesTout l'amour que tu portes à ta progéniture
C'est beau c'est même digne d'être pris comme exemple
En ces temps où beaucoup se perdent en conjecture
Tu sais rester joyeux authentique bon et simpleDe la fratrie Kolly tu es le pénultième
Toi qu'on a toujours dit patron des grandes chasses
Avec les années nous sommes mieux à même
De te dire plutôt patron des grandes farcesA toi frère que l'on aime qui vit un peu plus loin
Qui partage ta vie près d'une autre famille
Aimer même à distance ce n'est pas aimer moins
Nos vœux de longue vie de bonheur et de riresChristiane Kolly
19 octobre 2001
Vuisternens-en-Ogoz
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Je ne me souviens pas de la première fois
Ou seulement des bribes une vague tristesse
Ces gens vêtus de noir ces visages sans liesse
Et devant très fleurie une grande caisse en boisVoir mon père pleurer et ma mère impuissante
Où est grand-mère elle qui sait consoler si bien
Elle est partie sereine pour retrouver les siens
T'a suivie me laissant une âme défaillante
Ô combien de pensées tu as nourri le temps
De mon adolescence angoisse désespoir
Pourquoi aimer vivre donner et recevoir
Et finir par te suivre inexorablement
T'oublier quelque temps t'entendre de nouveau
Séductrice prometteuse d'une fuite possible
Lutter ne pas vouloir encore être ta cible
Quand de la vie les peines me cachaient tout le beau
Un jour flirter si fort passer tout près de toi
Soudain prendre conscience de ce sombre intérêt
Ne plus vouloir de toi pas maintenant s'il te plaît
Retrouver de la vie les plaisirs et les joies
Toi la mort toi la vie liées indivisibles
Etes-vous une fin ou un commencement
Comme à la pluie succède toujours le beau temps
Aujourd'hui à la mort je me dis… sensible
Théa d'Albertville
10 août 2001
Vuisternens-en-Ogoz
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Bienvenue dans cette cour, mon amour, dans cette cour de plaisir.
Laisse-toi guider, mon amour. Ferme les yeux. Laisse-toi bercer au son de ma douce voix.Tu détends d'abord ton corps, chaque partie, chaque parcelle, chaque cellule de ton corps… Tu te prêtes à la sensualité…
Prends le temps de penser à tes jambes, comme quand tu étais enfant et que tu courrais dans les champs un matin de printemps quand la rosée te donnait un délicieux frisson. Souviens-toi, tu étais léger, léger. Souviens toi, tu volais. Oui, en ce temps-là, tu savais t'envoler pour des promenades fantastiques avec les oiseaux.
Et puis ton bassin, imagine que tu es une danseuse arabe et que tu te laisses aller au son lent, mélodieux d'une musique jouée par des artistes invisibles, venus pour réveiller en toi cette sensualité.
Ta poitrine maintenant, tu te rappelles le sein de ta mère… la douceur d'un sein de femme. Tu t'enveloppes de douceur. Tu poses tes mains, croisées sur tes épaules. Laisse toi bercer, mon amour. Prends contact avec la douceur, la tendresse, l'amour, tout l'amour que tu as reçu, mais aussi tout l'amour que tu as donné…
Et la tête… laisse s'envoler toutes ces pensées qui t'habitent… Elles s'en vont, tu les vois comme autant de petits personnages danser au-dessus de toi et te laisser dans un calme olympien…Je t'emmène dans un jardin, mon amour… des colonnes et l'air frais qui circule entre ces colonnes. Des tables de pierres, des jarres, des coupes, de l'eau, du vin…
J'ai situé le décor mon amour… Tu es allongé sur un lit au milieu de ce jardin…
Tu es nu… sur le ventre. Une main, douce, se promène sur toi… Suis le mouvement de cette main qui frôle ton épiderme… depuis le bout des doigts de ta main droite jusqu'au bout des doigts de ta main gauche… depuis le haut de ta nuque, tu sens le passage de ces doigts sur chacune de tes vertèbres… appui délicat, pression légère. Une deuxième main… Une sous chacune de tes aisselles et elles descendent le long de ton dos, de chaque côté… Tu fonds mon amour, dans ces délices de douceur… Le vent sur ton corps y met aussi de sa caresse…
Une bouche maintenant… Ces lèvres velours se promènent et déposent des baisers, telles des plumes déplacées par un imperceptible vent… Bien-être… Indicible plaisir retrouvé d'une simple caresse…
Des seins, sur tes fesses… Mamelons qui se trémoussent et les mains sur tes jambes qui entreprennent une tranquille promenade…
Dans le creux de tes genoux, la bouche s'arrête… humidité tiède laissée par les baisers… Une jambe après l'autre, les mains s'adonnent à longer tes mollets, comme une potière créant une œuvre d'art…Tu te sens bien mon amour… abandonné pour le plaisir… Je continue ce voyage au pays des délices…
La bouche sur tes chevilles enveloppe, la langue tourne et encore des baisers, chauds, dans le creux de tes pieds… Un frisson te parcourt tout le corps, te traverse du bout de tes orteils au sommet de ta tête…
Sans un effort, comme par magie, ton corps se retourne…
Encore, mon amour… encore…
Les mains jouent avec tes orteils… et la bouche remonte le dessus du pied… le long de la jambe… chaque centimètre carré reçoit un baiser…
Les seins… les mains… la bouche remontent vers ton corps exacerbé…
La bouche s'arrête, mon amour… baisers mouillés sur ton sexe… exploration de ton intimité… les doigts tirent légèrement sur les poils… la main appuie, enveloppe, entoure… les deux mains… les seins emprisonnent l'objet de ton plaisir et la bouche joue avec ton nombril…Tout un corps sur le tien mon amour… et les deux mains enserrent chacun de tes seins, l'un après l'autre pendant que la bouche goulûment lèche, suce, mordille le mamelon…
Le nez à tes aisselles respire, s'imprègne de l'odeur de ton corps excité… et les lèvres par chaque pore de ta peau remonte dans le creux de ton cou en déposant des baisers…
Les deux mains emprisonnent ta tête… les lèvres de soie sur ton front lisse, sur tes paupières closes, sur ton nez aux narines réveillées, sur tes joues… frôlent… passent… s'arrêtent… laissent une invisible trace…
Un corps sur ton corps… Deux bouches… Quatre mains… Communion de deux corps, de deux sexes, de deux êtres, de deux âmes… Masculin féminin réconciliés…
Tu es aux portes de l'extase mon amour… Tu sens au plus profond de toi l'arrivée imminente d'une explosion… Tu veux rester, arrêter le temps… Tu veux aussi continuer…Comme un volcan en éruption, tu sens arriver les premiers symptômes… les fondations tremblent… toutes les cellules de ton corps attendent, tels des fruits si mûrs qu'ils sont prêts à tomber… Et soudain, comme quand l'orage a menacé un long moment, l'éclair annonce les prémices… le tonnerre juste un peu plus loin gronde… et la pluie se met à couler, en trombe d'abord… vidant le ciel de sa puissance… puis de plus en plus doucement jusqu'à n'être que quelques gouttes qui glissent lentement…
Tu es beau mon amour… comme la nature après l'orage quand le soleil revient…
Endors-toi mon amour, endors-toi… un moment…
Théa d'Albertville
27 juillet 2001
Vuisternens-en-Ogoz
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Ce soir mon amour viendra me visiter
Son repas préféré je vais lui préparer
Pour être à son goût pour donner du plaisir
Au hammam passer et mon corps embellir
Dans une jarre dépose morceaux d'agneau choisis
Pour les rendre meilleurs épices herbes d'ici
Et puis fermer le tout sceller cette potiche
Pour au feu du hammam l'amener le faire cuire
Quitter mon nid douillet marcher à l'extérieur
Un voile sur ma tête mets pour me protéger
Des regards indiscrets des hommes de la chaleur
Le repas sur la hanche danse à mon pas léger
Chaque mur longé de par la médina
M'a rapprochée un peu de cet espace clos
Cet endroit où les femmes viennent quand leur pacha
Le soir va venir se frotter à leur peau
Poser le récipient sur la braise pour qu'il cuise
Rester un long moment transpirer ruisseler
Avec les autres femmes raconter des bêtises
Des histoires intimes se toucher se frôler
Débarrasser mon corps de ses impuretés
Avec un gant glisser passer et appuyer
Chaque poil aussi je veux faire disparaître
Pour pouvoir le soir toute nue apparaître
Quelques heures plus tard quitter cette chaleur
Reprendre mon agneau déjà un peu tiédi
Par les mêmes pavés le chemin à l'envers
Retrouver ma maison en fin d'après-midi
Ce soir mon amour viendra me visiter
A cette gargoulette je casserai le cou
Aura-t-il bien repu goût de me féconder
De m'aimer m'embrasser me visiter partout
Théa d'Albertville
3 juillet 2001
Vuisternens-en-OgozThea - L agneau a la gargoulette
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Vingt quat' juin deux mille un
Nous sommes tous ici
Pour te rendre un hommage
Pour te dire merciToi qui sais de la vie
Traverser les épreuves
Comment est-ce possible
Avoir l'air si jeuneC'est sur ton trente et un
Savoir vivre oblige
Qu'avec nous tu vas vivre
Un moment mémorableCela fait plusieurs jours
Qu'à ta manière fine
Tu essaies de savoir
Et chacun tu cuisinesNous espérons quand même
Que malgré les "lâchées"
Quelques étapes au moins
N'auras pas devinéesUne pensée profonde
Un mouvement de l'âme
A papa nous faisons
Pour qu'il nous accompagneNotre cadeau à tous
Nous savons que tu aimes
Quatre journées à Vienne
Et trois qui t'accompagneEnfin d'une voix on vient
Te dire que l'on t'aime
Et demander à Dieu
Que tu vives longtempsChritiane Kolly
23 juin 2001
Vuisternens-en-Ogoz
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Arrivée au jardin elle se retrouve en face
Se croyant en avance mais il est déjà là
Première image en vrai il est beau l'animal
De son mètre nonante il sourit poliment
Installé deux bouquins entassés sur la table
De la lecture pourquoi il avait rendez-vous
A-t-il cru un instant qu'elle ne viendrait pas
Mais non toujours il a de quoi nourrir l'esprit
Qui a pu inventer le téléphone mobile
A peine rencontré il est déjà parti
Conversation prenante avec une amie psy
Mais pourquoi et autant il parle et il rit
Elle l'observe d'un œil impatience tranquille
Lui trouve bien du charme repense à la photo
Une photo de lui dans son plus simple habit
Troublée essaie quand même d'écouter ce qu'il dit
Pourquoi ce mouvement sur les coins de ses lèvres
Il est un peu troublé enfin c'est ce qu'elle croit
Accrocher son regard lire un peu de son âme
Un effort pour entendre savoir un peu de lui
Le soleil s'en mêle le gêne de sa brillance
Elle fait un peu de place qu'il vienne se rapprocher
Et bien non il résiste il garde la distance
Déçue de ne pouvoir plus près le respirer
Toujours cette photo comment bien écouter
Dans sa tête se bouscule un mélange d'idées
Elle se souvient aussi des échanges virtuels
Fait un effort pour mieux être dans le réel
Le temps a passé vite comme il fait quelquefois
Déjà arrive hélas l'heure de se quitter
Galanterie oblige elle passe devant
Regards sur son corps qui quitte le jardin
Toujours cette idée de vouloir le toucher
Il ne fait pas un geste alors poignée de mains
Elle retourne à sa vie d'un pas peu décidé
Il finit par souhaiter partager un festin
Théa d'Albertville
16 juin 2001
Vuisternens-en-Ogoz
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