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Bonjour l'homme, Je vais t'emmener en promenade...
Tu es allongé sur un tapis de mousse, au pied d'un chêne multicentenaire qui te donne de la fraîcheur...
Tu es nu. Tu sens l'air sur ton corps, merveilleuse caresse. Tu fermes les yeux.Je viens m'agenouiller près de toi. Je passe mes lèvres sur ton corps, y dépose mille baisers. De longs baisers mouillés dans le cou. Avec ma langue, je joue avec tes mamelons. Mes mains enserrent ta poitrine, se promènent sur ton anatomie. Baisers sur ton nombril, ton sexe qui se met au garde à vous. Les jambes, j'aime embrasser les jambes. Les chevilles, la peau est très douce autour des chevilles. Tu te laisses faire.
Je te retourne, tu es allongé sur le ventre, tu sens le vent caresser ton dos, tu frissonnes... baisers mouillés dans le creux du genou.
Je vois tes belles fesses rondes, mmmhhh j'ai envie de mordre dedans. Je promène ma langue, caresse, pénètre... Le long de ton dos, je remonte avec baisers, pressions de mes doigts, caresses. Je m'allonge sur toi, te couvre de mon corps...Assis, je me branche à toi, t'avale de mon corps. Tu deviens objet de mon plaisir, j'ondule, je me frotte, je me donne du plaisir... J'explose sur toi... Je tremble de tout mon corps... Je reste... mes mains sur ton corps recommencent à caresser...
Et puis, tu sens deux seins dans ton dos... un corps, tu es prisonnier entre deux corps, quatre mains... Ondulations, pressions, tu t'abandonnes à nos caresses, à nos baisers... Pour ton plaisir nous sommes là... Tu es allongé sur le côté... elle t'a pris dans son ventre en ciseau... elle te serre, elle t'aspire pendant que tes mains lui caressent le corps... Moi je laisse aller mon goût poussé pour le baiser... Je prends ta bouche, passe ma langue sur tes lèvres, puis t'envahis toute la bouche, goulûment, doucement, longuement...
Ton membre dans son antre, sur ta poitrine, tes bras, tes jambes, ses deux mains qui te massent.Je me colle contre ton dos et continue ma promenade de baisers... Tu vas subir une jouissance profonde, venue du fond de tes entrailles... tu hurles, tu râles, tu gémis d'un plaisir animal, entre ses deux femelles venues pour te satisfaire...
Bonne journée l'homme
La femme
Théa d'Albertville
10 juin 2001
Vuisternens-en-Ogoz
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Sur une question de fond nous avons commencé
Au hasard d'un clic mais ça n'existe pas
A parler de la vie des choses du passé
Et à parler de Dieu est il ou n'est il pasAu fil des semaines toujours sur la toile
Chaque dialogue a permis de se connaître un peu
De lever par des mots une partie du voile
Sans même faire d'efforts pour se connaître mieuxSensible généreux dans les mots dans les gestes
Tu fais partie de ceux que je porte en mon cœur
Sur n'importe quel support quand tu te manifestes
Tu me donnes Christian un moment de bonheurT'avoir comme ami c'est un grand privilège
Partager de la vie les peines et les joies
Sentir ton affection ton amour ça allège
Tu sais de la douleur diminuer le poidsCe jour d'anniversaire ton quarante neuvième
Je viens pour déposer un modeste présent
Candide pur sincère te dire que je t'aime
Et demander à Dieu que tu vives longtempsThéa d'Albertville
3 juin 2001
Vuisternens-en-Ogoz
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Ce matin de bonne heure je me suis réveillée
Un inconnu des yeux occupait mes pensées
Mais des yeux seulement parce que dans l'esprit
Cela fait quelque temps que soudain il surgit
Qui est-il cet homme qui parle tant du corps
Et surtout des plaisirs qu'on peut en retirer
En ce moment est-il en train de s'occuper
A des ébats charnels à aimer à baiser
C'est au pied d'un sapin qu'une première fois
Doucement tout d'abord avec des baisers
Et des mains baladeuses auxquelles résister
Il a fait s'allumer un feu dans mes entrailles
Ce n'était plus un feu c'était un incendie
Quand avec volupté il s'est mis à écrire
Glisser le long du cou à l'échancrure des seins
Me désirer soumise me vouloir à ses fins
Puis lire que son sexe hurle aussi de désirs
Qu'il est au garde à vous demande à me servir
Excitation extrême chairs hurlant à l'amour
Comme une louve un soir à lumière de lune
Chaque journée qui passe fait se rapprocher
L'instant où ô délices nous pourrons nous toucher
Cette pensée déjà me procure du plaisir
Et lui je fais un vœu pour qu'il le souhaite aussi
Thea d'Albertville
3 juin 2001
Vuisternens-en-Ogoz
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Il y a bien longtemps au milieu de mes pairs
Ma vie était fort belle au rythme des saisons.
Je voyais défiler vaches, veaux et moutons
Quelquefois un cheval, un coq ou un lapin.
J'avais pour destinée une voie simple et claire
Qui était de nourrir et les uns et les autres.Mais mon propriétaire un homme de ressources
Aimait à distiller et c'était interdit
Il n'y a aucun mal à faire de l'eau de vie
A condition bien sûr de ne pas se faire prendre
Il fut pris sur le fait alors bien entendu
Impossible de passer sans payer une amendeImpôts Etat tricher je n'ai pas bien compris
Pourquoi ce fait fut si gravement considéré
Pour mon patron d'alors impossible de payer
C'est pour cela qu'il fut obligé de me vendre
A une famille venue d'un tout autre district
Qui voulait pour y vivre acquérir une terreDurant quelques années ma vie ne changea pas
J'ai bien vu tout autour pousser quelques maisons
D'abord celle du fils et puis celle du père
C'était un peu plus loin et pas trop dérangeant
Mais un jour quelques hommes sont venus piétiner
L'herbe tendre en parlant de chemin pour passerJuste à côté de moi mon frère le lopin
Devenait quelle aubaine un chemin communal
Se serait contenté d'être chemin privé
Mais il fallait voir grand parler de l'avenir
Cent quarante fourmis que ça leur a coûté
Les conseillers d'alors en avaient décidéMoi le petit lopin me suis vu encerclé
Même si j'étais promis à grande destinée
Devenir moi aussi un chemin communal
Je commençais quand même à me sentir coincé
Une route par ci une maison par là
Un seul côté restait ouvert sur la campagnePuis un jour au village changement de conseillers
Il y a même le beau-frère de celui qui a payé
Pour avoir trop aimé les pommes distiller
Autres gens autres buts autres façons de penser
D'autres chemins il est question d'aménager
Voilà pourquoi jamais ne serai communalAujourd'hui je demande à tous ces conseillers
Que veulent-ils faire de moi sans doute m'oublier
Garder ma qualité de terrain à bâtir
Devenir place de jeux faire plaisir aux enfants
Ou jardin potager pour mes nouveaux voisins
Non aire de repos pour le gouvernementThéa d'Albertville
25 mai 2001
Vuisternens-en-Ogoz
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Elle entend les bruits de la vie au dehors
Elle sent l'air sur sa peau une odeur de printemps
Garder les yeux fermés rester encore un peu
Entre sommeil et jour pour vagabonder
Promenade dans le temps ou dans un autre temps
Retrouver des plaisirs ou se les inventer
Rester immobile bouger un peu son corps
Elle s'étire un instant pour mieux se re poser
Se sent bien dans ce corps à demi réveillé
Entre rêve et réel elle a la liberté
Décider d'ouvrir l'œil se lever s'activer
Ou rester entre deux et s'offrir un voyage
Soudain une présence autour de ses pensées
Une main se promène sur son anatomie
Sur le bras, sur l'épaule, sur la nuque une bouche
Et même tout un corps collé contre le sien
Dans son dos la chaleur d'une âme retrouvée
Venue pour un instant l'aimer la câliner
Tout son corps est offert à la sensualité
Douceur de la caresse chaleur du toucher
Au plus profond d'elle même il y a confusion
Lui fait-on une blague est-ce imagination
Laisse faire elle répond pourquoi tant de questions
N'est-ce pas agréable une douce sensation
Ne pas bouger ne pas vraiment se réveiller
Continuer l'étreinte les baisers les caresses
Ne pas vouloir quitter ce voyage irréel
Et soudain se promettre de revenir demain
C'est vrai elle peut toujours recommencer
Alors elle ouvre un œil et commence la journée
Théa d'Albertville
3 avril 2001
Vuisternens-en-OgozFemme endormie par J.B. Reiter (1849)
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Dans quelques instants il n'y aura plus que lui
Plus que elle dans un moment
Elle le sent félin domestiqué
Prêt à mettre un peu de côté à oser
Une gare un train c'est le décor
Ils montent dans ce train ambiance du passé
C'était un prince maure qui l'avait fabriqué
Il rôde encore des âmes venues se retremper
D'abord seuls plaisir et puis
Un groupe de français un couple anglais
Des italiens exubérants plein de vivacité
On change de fauteuils pour être à côté
Le train démarre se glisse lentement
Sur ces rails empruntés pour donner aux touristes
La joie d'une évasion des moments de plaisir
Admirer la nature ici sauvage et dure
Il est là à côté se lève pour admirer
Elle ne veut pas rester éloignée laisser échapper
Une seconde du bonheur d'être tout près de lui
Elle le rejoint frôle son bras se fait frissonner
Son cœur déborde d'un sentiment profond
Qu'elle ne peut contenir qui coule lentement
Vers cet être inconnu et pourtant l'impression
De l'avoir rencontré dans un autre présent
Une halte un arrêt pour voir cette nature
Et puis changer de place se rapprocher un peu
Un espace restreint pour être un peu plus près
Il l'a trouvé c'est vrai qu'il connaissait
La plate-forme la barrière un demi mètre carré
Voilà qui est propice à la promiscuité
Adossée au wagon il est juste devant
Tout près si près comme elle le voulait tant
Le paradis sur terre ça doit y ressembler
Ou bien un instant de simple éternité
Soudain c'est trop elle ne peut résister
Poser sa main sur lui lui donner un baiser
Lentement ses deux mains se promènent sur ce corps
Sur ce dos qu'elle a déjà aimé embrasser
Elle appuie elle frôle et elle lui faire subir
Quelques instants de sensualité
Des pressions des caresses avec volupté
Elle laisse aller se promener ses mains
Donner à ce corps l'expression de son âme
Et c'est son corps à elle qui s'enflamme
Juste pour un moment suspendu dans le temps
Le temps qui se déroule et qui va mettre fin
Aux délices ressentis aux caresses données
A ce moment propice à se laisser aller
Le train du prince maure ne pas l'oublier
Parce que la vie s'écoule pas toujours aussi belle
Ce sera dans son cœur à tout jamais gravé
Un moment mais oui… d'éternité
Théa d'Albertville
26 mars 2001
Vuisternens-en-Ogoz
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Il est nu, elle lui prend la main
Il entend une porte s'ouvrir, elle l'invite à sortir
Il a pour tout vêtement de la soie sur les yeux
Il passe la porte se retrouve à l'air libre
Etrange sensation que de ne rien contrôler
Se laisser aller complètement au bon vouloir d'elle
Il sent la caresse du vent sur son corps il marche lentement
Sous ses pieds de la mousse elle le guide
Il entend la nature, des feuilles des branches
Lui caressent le corps au passage
Elle passe sa main délicate sur une épaule
L'imperceptible pression de cette main le dirige
Des parfums de rosée du matin…
La fraîcheur lui procure un délicieux frisson
Et les bruits les sons les musiques
Ici le vent là les oiseaux et plus loin…
Quel est ce son? Il n'en sait rien
D'habitude il n'écoute pas les sons
De l'eau il entend le son de l'eau
La marche s'est arrêtée il se passe quelque chose
Il ne sait pas… angoisse… plaisir…
Elle l'invite à s'asseoir… une douceur accueille son corps
Toujours cette main rien que cette main
Et son souffle oui il entend son souffle
Une pression de la main il est allongé
Abandon… oui il s'abandonne…
Il écoute encore il respire… odeurs de fleurs
Il repose contact de son dos sur la douceur
Les bras tombants il s'abandonne davantage
Il attend…
Une goutte d'eau sur sa joue
Une autre sur son sein droit puis deux puis trois
Qui glissent sous son bras et lui procure
Un frisson délicieux… une autre goutte et encore…
Dans le creux de son cou…
Une gorgée d'eau réchauffée par son corps
Des lèvres il sent ses lèvres elle boit cette eau
D'autres gouttes sur son nombril
Avec lenteur et chacune lui procure des frissons
De nouveau ses lèvres qui aspirent l'eau
Délicatement presque imperceptiblement
Et de nouveau il attend…
Une étoffe divinement douce sur l'extrémité de ses pieds
Sur sa jambe son genou sa cuisse et puis de l'autre côté
Encore une fois et encore lentement
Encore des frissons délicieuse sensation
Où est la main et l'autre main
Où sont les lèvres… il attend
La main l'invite il repose sur son ventre
Le vent caresse son corps frissons
Une goutte d'eau dans le creux de ses reins
Une autre et encore…
Les lèvres reviennent et aspirent
Cette eau réchauffée par son dos
Dans le creux de son pied il sent l'étoffe
Remontant sur le talon la jambe le creux du genou
Le tissu glisse sur ses fesses et remonte
Le long de son dos de ses épaules
De l'extrémité de chaque main il sent
Un effleurement jusque sur la nuque…
Et puis plus rien il attend…
Ah la main revient elle l'invite à se lever
Il ne veut pas mais la main insiste…
Chemin de retour la porte qui s'ouvre…
Et puis plus rien
Il a rêvé…
Théa d'Albertville
mars 2001
Vuisternens-en-Ogoz
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